Sydney Kuhn, Romane Ruiz et Vanessa Bonacossi retrouvent le gymnase Canada pour une série de trois matches d’affilée à domicile. L’occasion de bien débuter la difficile mais palpitante phase de play-offs.
La réalité des play-offs. Les occasions à saisir doivent être prises dans l’instant parce qu’elles ne se représenteront plus. Ainsi à Terville-Florange, l’Evreux VB menait encore la danse à 19-20 dans la première manche. Trois fautes plus loin (une réception et deux services hors zone), le TFOC mettait la main sur le set (25-22), puis sur le match (25-13, 25-15).
Flavien Rigal ouvrait alors son banc afin de trouver des solutions alternatives. Sans effet. Son équipe n’aura jamais réussi à retrouver un second souffle.
Les play-offs, c’est pas une sinécure
Le prochain adversaire de l’EVB sera du même bois. En effet, Istres s’impose également comme un très sérieux candidat à l’accession. Comme le club mosellan, Istres Provence Volley possède une riche expérience en Ligue AF. Comme lui, il aspire à se reconnecter avec son histoire.
Lors de la 1re phase, les Istréennes n’ont connu que deux défaites (NDLR : à titre de comparaison, les Ebroïciennes en avaient collectionné 6) : d’abord assez nettement à Terville (25-20, 25-20, 25-16), puis dans une rencontre totalement folle à Bordeaux (25-19, 12-25, 17-25, 25-16, 15-13), troisième de cordée.
Lors de la dernière journée, le TFOC n’a pas réussi le grand chelem en chutant dans les Bouches-du-Rhône (25-19, 25-27, 26-24, 25-21). Pas de mystère, donc, sur les intentions provençales en Normandie : une victoire afin de rester dans la course à l’accession.
La légende Vasin
Pour cela, l’IOPVB peut s’appuyer sur un effectif long comme le bras où figurent notamment deux centrales et une complète brésiliennes, une réceptionneuse-attaquante américaine, une passeuse portoricaine.
L’EVB retrouvera également deux vieilles connaissances avec Dragana Bartula en bout de filet et Mathilde Schoenauer en libéro.
Dans ce groupe, un nom attire l’attention : Ivana Vasin, une artiste au caractère bien trempé, qui avait arrêté sa carrière en 2015 après avoir marqué l’histoire du club pendant onze ans (par exemple 53 pts, 17 contres et 29 aces en 2009/2010). En août 2018, elle retrouvait « sa » formation provençale, la dirigeant d’une main de fer et avec des doigts de fée.
Un beau challenge pour Mathilde Waslpeck et les Evébistes. Une belle affiche pour les spectateurs du gymnase Canada.