Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 19125

Voisins bruyants : il veut planter sa tente sur le parking de sa résidence à Argentan

$
0
0
Des résidents de la tour de Savoie, à Argentan, ne supportent plus leurs voisins bruyants et leur chien.

Des résidents de la tour de Savoie, à Argentan, ne supportent plus leurs voisins bruyants et leur chien. (©Le Journal de l’Orne)

Ils n’en peuvent plus du bruit « depuis plusieurs semaines », provenant de l’appartement de leurs nouveaux voisins « un couple avec deux enfants », de la résidence du 1 rue de Savoie à Argentan.

Trois habitants, dans un courrier collectif à la Sagim – Logis familial, daté du 23 janvier 2019, se plaignent :

De jour comme de nuit, des chocs dans les murs, dans les radiateurs de chauffage central (se répercutant dans les tuyauteries) ; divers chocs sonores et répétés se répercutant sur le plafond de l’étage inférieur.
Très tôt le matin, des hurlements d’un chien de chasse servant de réveil collectif et impératif aux occupants des appartements sur plusieurs étages.
Périodiquement dans la journée, matin et soir, des bruits de meubles déplacés bruyamment comme traînés à même le sol.
Dans la journée, un chien se trouvant seul dans cet appartement et hurlant parfois durant des heures.
Fréquemment, l’utilisation d’un aspirateur bruyant comme un moteur de voiture ! Puis des objets qui chutent sur le sol ».

Lire aussi : Justice. Sa musique à fond dans la rue à Gouffern-en-Auge, les voisins excédés

« Impossible de mener une vie normale »

Excédés, ils évoquent :

l’impossibilité depuis plusieurs semaines de mener une vie normale et paisible ».
Ils précisent que plusieurs d’entre eux « ont rencontré la locataire afin de l’aider à trouver une solution. Malheureusement, malgré plusieurs entretiens, rien n’en résulte ».

À la demande de la Sagim, une main courante a été déposée au commissariat, le 11 février et déposée à la Sagim.

Et, mercredi 20 février, des locataires sont allés à l’improviste à l’agence afin de rencontrer son directeur. Qui les a reçus aussitôt.

Nous lui avons rappelé qu’il est fait obligation au bailleur « d’assurer aux locataires un usage paisible du bien loué ». »

Un rappel des bonnes règles de voisinage

De son côté, la Sagim indique :

On attendait la main courante car on ne peut pas agir auprès des locataires sans des écrits », remarque Virginie Breheret, secrétaire générale.
On a aussitôt envoyé un courrier recommandé à la locataire afin de lui rappeler les bonnes règles de voisinage. Trois locataires sont venus voir le directeur et ils se sont mis d’accord sur la suite des événements. C’est-à-dire que si le courrier recommandé n’avait pas d’effet, il fallait à nouveau qu’ils déposent une main courante ».

Le directeur a, de son côté, appelé des médiateurs de la ville « pour qu’ils puissent intervenir auprès de cette locataire si jamais il y a à nouveau un non respect du voisinage », poursuit  Virginie Breheret.

« On a demandé aux locataires qu’ils n’hésitent surtout pas à revenir vers nous. »

Une tour « relativement calme »

Elle relève encore : 

Nous n’avons jamais eu de problèmes avec cette personne-là. En plus, la tour de Savoie est plutôt relativement calme. On est assez surpris qu’il y ait des troubles de voisinage, mais on va faire le nécessaire si jamais ça perdure.
Mais il nous faut des éléments factuels car pour nous c’est très difficile de résilier un bail.
On agit, on est là, on interviendra à nouveau si ça continue ».

La résiliation du bail ? Les résidents précisent « qu’aucun n’a évoqué ou envisagé cette solution extrême. Cette question est donc hors sujet car pour cette locataire (ou ces locataires) concernée, cela la conduirait à se retrouver dans une situation très  difficile que personne ne souhaite.
Afin de la dissuader de nuire, d’autres moyens peuvent être envisagés », estiment-ils.

« Loyers consignés »

Sa patience poussée à bout, l’un d’entre eux annonce, pour sa part, dès le lendemain :

Tant que la Sagim n’aura pas respecté son obligation de nous assurer un jouissance paisible de notre location de logement, je décide de ne plus payer mon loyer et de le consigner.
Cela me vaudra probablement l’expulsion. Ainsi, ce chien pourra continuer à hurler librement jour et nuit.

Il a demandé « de louer un autre logement dans cette résidence où un grand nombre sont inoccupés depuis des mois ».

N’ayant pas obtenu satisfaction, il informe, dans un courrier, son bailleur « qu’il nous reste donc la solution suivante afin de ne pas tomber dans la dépression sinon la folie :

nous nous installerons prochainement dans une tente de camping sur le parking de la Résidence Savoie avec panneau publicitaire « SAGIM-Camping ». Ainsi sera assurée la tranquillité du chien hurleur.
Il va de soi que, devant votre défaillance, nous vous réclamerons le remboursement de la tente de camping ».


Viewing all articles
Browse latest Browse all 19125

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>