Ce mercredi 20 mars 2019, ils sont partis à 5h30 de Bessé-sur-Braye en Sarthe pour se rendre au tribunal de commerce de Nanterre.
Les salariés d’Arjowiggins, dont l’usine de papeterie a été placée en redressement judiciaire début janvier, devront encore patienter un peu.
Après avoir accordé un délai de deux semaines, le tribunal étudie de nouveau les offres de reprises des trois sites concernés : celui du Bourray à Saint-Mars-la-Brière, celui de Bessé-sur-Braye et celui de Greenfield à Château-Thierry, dans l’Aisne.
Le délai a été accordé pour permettre à la société Lessebo et son dirigeant norvégien Terje Haglund de compléter son offre. C’est la seule offre qui concerne les trois sites.
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Terje Haglund s’est rendu en Sarthe, mardi 12 mars, pour visiter les entreprises et rencontrer les salariés, et les syndicats. Une visite qui les a rassurés même si des suppressions de postes sont à prévoir : en l’état, l’offre reprendrait 413 salariés (sur 568) sur le site de Bessé-sur-Braye ; 210 (sur 262) au Bourray et 74 (sur 74) à Greenfield.
Rappelons que les sites du Bourray et de Greenfield ont également des offres de reprises individuelles.
Le tribunal de commerce ne devrait pas rendre sa décision aujourd’hui. Elle est attendue au plus tard mercredi 27 mars 2019.
Ce mercredi matin, j’accompagne administrateurs et représentants du personnel d’ #Arjowiggins , de nouveau entendus au Tribunal de commerce de Nanterre.
Au soutien de cette papeterie familiale qui existe depuis 1824. pic.twitter.com/swRhRLqq5K— Pascale FONTENEL-PERSONNE (@f_personne) March 20, 2019