Une quarantaine d’irréductibles se trouvait encore sur place vers 19 h (©L’Orne-Hebdo)
A Pacé, à Valframbert, au rond-point de la Pyramide ou de la Luciole, à Alençon, les manifestants ont retiré leur haut fluorescent et une circulation fluide a ainsi pu être retrouvée.
Les Gilets jaunes ont également fini par capituler à Arçonnay, au sud d’Alençon, alors qu’il était prévu qu’ils y passent la nuit.
« On veut garder une bonne image »
« On a levé le barrage car quelques personnes n’étaient plus en état de bien se comporter. On veut garder une bonne image de cette journée qui a été bonne », indique Manu Margueritte, l’un des chefs de file du mouvement.
« En attente d’informations… »
Pourtant, vers 19 h, une quarantaine d’irréductibles se trouvait encore au rond-point de la zone du Petit-Coudray.
Plusieurs manifestants avaient même prévu de se relayer jusqu’à demain, journée durant laquelle des blocages n’étaient pas à exclure. « Nous sommes en attente d’informations… mais à l’heure où je parle, rien n’est prévu. Il n’empêche qu’il faut continuer de montrer à Macron qu’on ne lâchera rien, qu’on est déterminé », conclut Manu.
Pour le momen, aucune action n’est prévue au rond-point d’Arçonnay dimanche (©L’Orne-Hebdo)
Ce samedi, dans le Pays d’Alençon, un millier de Gilets jaunes ont participé à la mobilisation, qui s’est déroulée, en règle générale, dans une bonne ambiance. Cependant, quelques querelles ont éclaté entre d’un côté les barragistes et de l’autre, les automobilistes.
« On a été rhabillé pour l’hiver par certains qui ont exprimé leur mécontentement avec beaucoup de véhémence », confirme Matthieu, Gilet jaune, qui montre les multiples traces de gomme sur la chaussée et les palettes cassées par des voitures qui ont forcé le barrage.
De son côté, la gendarmerie reconnaît que la journée s’est bien passée et qu’aucun incident n’a été déploré.