Vendredi 23 novembre, Jean-Luc Van den Heede passait le cap Horn pour la douzième fois de sa carrière.
Le leader de la Golden Globe Race a effectué ce passage après 146 jours de course. Jamais encore le navigateur n’avait passé autant de temps sur les océans. Lors de son tour du monde sur vents contraires, il avait navigué durant 122 jours.
Lundi 25 novembre, sa vacation quotidienne a eu lieu en direct, nombre de supporters et amis s’étant réunis pour l’écouter au centre de formation des métiers de la mer, aux Sables-d’Olonne.
C’est un Jean-Luc Van den Heede apparemment en forme qui s’est ainsi confié en direct à près de 150 jours de course.
« Une routine s’est rapidement créée, mais c’est vrai que sur la carte, on n’avance pas vite. On prend chaque jour au fur et à mesure. »
Par contre, le navigateur ne s’avoue pas « serein du tout » quand il regarde la progression de Mark Slats, son poursuivant, pourtant encore à 1 400 milles de là.
Alors que Jean-Luc Van den Heede doit composer avec un mât abîmé, Mark Slats, lui,
« reprend des milles régulièrement. Ce n’est pas joué. Mais je préfère arriver deuxième derrière lui que ne pas arriver du tout. »
Et à l’arrière
Loin derrière, Uku Randmaa et Susie Goodall se battent pour la troisième place.
À la cinquième place, Istvan Kopar doit composer avec soucis de barre.
Tapio Lehtinen, quant à lui, vit des instants difficiles, confronté depuis plus d’une semaine à des vents de face.
Mark Sinclair et Igor Zaretskiy ferment la marche lui derrière, au large des côtes australiennes. Les deux navigateurs vont devoir faire une halte pour nettoyer leurs coques : elles sont couvertes de bernacles, ce qui nuit à leur progression. Cet arrêt les reléguerait toutefois en classe chichester.