Il y avait, samedi 24 et dimanche 25 novembre 2018 dans les rangs des gilets jaunes rassemblés au rond-point d’Intermarché, à l’entrée Sud de Lisieux (Calvados), un certain ras-le-bol.
Non pas en ce qui concerne la mobilisation et ses motivations mais en raison d’une poignée d’individus qui, souvent le soir, et généralement alcoolisés, viennent se greffer aux gilets jaunes avec d’autres intentions que celle de manifester leur contentement.
Nous, on ne va plus au rond-point de l’Espérance, il y a des gens qui n’ont rien n’a y faire et qui sont là pour d’autres raisons que celles de défendre le pouvoir d’achat. Ils viennent dans l’intention de casser, espèrent des accrochages avec les automobilistes et veulent en découdre avec la police. On a d’ailleurs dû en calmer qui voulaient se battre avec les policiers. Ce genre de comportement est inadmissible et n’a rien à voir avec notre mouvement. Il lui fait du tort ». »
Plus loin, Hervé, venu dimanche 25 novembre 2018 de Gacé (61) en covoiturage, a été outré de voir un « Gilet jaune », entouré de ses compagnons hilares, ordonner à une personne âgée d’enfiler le gilet jaune qui était dans la boîte à gants de se voiture.
Par contre si ils pouvaient éviter d’essayer de taper sur les véhicules qui ne veulent pas klaxonner en passant ça serait cool…
😔#democratie #Giletsjaunes #Lisieux— 🏎 Bourru ⚽️ (@Bourru14) November 23, 2018
Une scène évidemment très éloignée de celles, plus nombreuses heureusement, de complicité et de solidarité entre les passants et les manifestants, qu’ils aient ou non, d’ailleurs, un gilet jaune sur leur tableau de bord.