Manon Ryba, l’an dernier face à Marseille. (©Sport à Caen)
« A vrai dire je ne pouvais même pas regarder le tirage. C’est un ami qui m’a annoncé la nouvelle », expliquait Manon Ryba quelques heures après le tirage des 32e de finale de la Coupe de France. Avec l’entrée en lice des équipes de deuxième division mais pas encore de la D1, l’AG Caen a tiré le plus gros poisson de son chapeau : le Stade de Reims.
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Actuel leader, et de loin, de son groupe de D2, Reims s’annonce largement favori face à des Caennaises placées dans le duo de tête de son championnat en Régional 1. « Je voulais soit une grosse équipe de D2, soit une équipe plus faible voire équivalente à nous en terme de niveau pour se donner le plus de chances de passer », expliquait Manon Ryba quelques heures après le tirage. « Je ne voulais ni le Havre, ni Rouen car ce sont des équipes que l’on connaît déjà très bien. »
Reims, le bon souvenir
L’AG Caen connaît aussi les Rémoises. Deux ans plus tôt, lors de leur unique saison en 2ème division, les Caennaises avaient réussi à les tenir en échec à l’aller (0-0), comme au retour (1-1). Reims était donc l’une des seules équipes où l’AG Caen a pris ses points avant qu’elle ne fasse le yoyo dans le sens inverse.
Mais depuis sa relégation en R1, l’équipage a vu partir et arriver beaucoup de ses matelots. On imagine que Reims en a fait de même depuis qu’il se situe dans le haut de tableau de D2 et vise une éventuelle promotion à l’étage supérieur. Les Rémoises font d’ailleurs partie des 16 équipes qui ont fondé la D1 en 1974.
« Ne pas rester acculé dans notre surface »
Une grande expérience, donc, du haut niveau, que l’AG Caen n’a vécu qu’une fois dans son histoire. Dimanche 16 décembre, pas question de jouer les petits poucets pour Manon Ryba. Elle qui a vécu plusieurs compétitions à l’international avec l’Université mais aussi des 32e de finale de Coupe de France contre l’Olympique de Marseille l’an dernier, ne compte pas se faire marcher dessus.
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« Contre l’OM on s’était un peu essoufflé en restant acculées dans notre surface. Là, il faudra jouer notre coup à fond. On aura du soutien à domicile, ça va être sympa », prévient la milieu de terrain caennaise. « Ce serait ouf de continuer l’aventure et de jouer Paris ou Lyon ! » Tout ce qui fait rêver les footballeuses d’aujourd’hui…
Pratique. Le lieu de la rencontre n’est pas encore fixé. Le club de l’AG Caen a fait la demande auprès de la Mairie de Caen pour accueillir Reims au Stade de Venoix. Plus d’infos à venir…