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Vidéo. Dans les coulisses de l'atelier Bernard Philips à Villers-Bocage

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Le remaillage est une étape délicate qui demande de la précision.

Le remaillage est une étape délicate qui demande de la précision. (©La Voix Le Bocage)

Pour celui qui n’a jamais passé les portes de l’atelier de fabrication Bernard Philips de Villers-Bocage, difficile d’imaginer comment fonctionne la conception d’un pull en maille de la marque Bernard Solfin, ou tout autre produit.

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Tout d’abord, il faut imaginer les collections. Un travail qui revient à une styliste, qui a pour mission de livrer deux collections par an (printemps et automne), et qui travaille sur le site de Villers-Bocage afin de pouvoir réaliser les tests de production plus facilement.

Le tricotage

Une fois le produit conçu, la conception débute par le service de tricotage, où des robots fabriquent les bords côtes des corps et des manches. Les bords côtes sont transférés sur les têtes des métiers Cotton (N.D.L.R : du nom de l’inventeur anglais de la machine), qui fabriquent successivement le dos, le devant et les deux manches.

Ce type de machine conçu dès les années 60 n’a toujours pas d’équivalent tant pour sa qualité que pour son efficacité. L’atelier de Villers-Bocage possède aussi des machines rectilignes italiennes plus récentes, permettant de fabriquer les garnitures et accessoires, et des machines rectilignes japonaises, commandées par ordinateur fabriquent les modèles fantaisie.

L’assemblage

Une fois les pièces fabriquées ils sont assemblés sur place. À Villers-Bocage, on trouve des assembleuses classiques, qui utilisent une machine à coudre pour assembler les différentes pièces, et des remailleuses, qui ont la tâche délicate d’assembler les pièces en passant chaque maille dans une dent de la machine.

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Elles sont divisées en deux équipes : l’une sur le remaillage du col et des manches, et une autre sur le remaillage des poignets. C’est notamment sur ce poste clé que l’atelier de fabrication de Villers-Bocage recrute, avec une formation qui se fait sur la durée :

Une remailleuse a besoin de trois années de formation pour atteindre une production équivalente à celle d’une remailleuse expérimentée

, relève Ludovic Samson, propriétaire de l’atelier Bernard Philips. Un assemblage qui nécessite 12 minutes en moyenne, afin d’obtenir un produit qui est majoritairement fait main : « Les machines ne font qu’un tiers du produit. »

Une fois le produit assemblé, il est ensuite repassé, et c’est à ce moment que l’on s’assure de sa qualité avant de l’emballer.

Pour un pull, il faut compter une heure de tricotage, et 20 à 45 minutes d’assemblage suivant la complexité de la pièce.


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