Quand on lui demande ce qui l’effraie, il répond qu’ « aucun adversaire ne me fait peur ». Quand on l’interroge sur la consigne qu’il n’a jamais suivie, il réplique « me taire ! ». Rapidement, on scelle la personnalité de Jean-Pierre Elissalde, fils d’Arnaud et père de Jean-Baptiste. Dans les colonnes de l’Equipe, il est revenu sur sa longue carrière.
Le demi de mêlée passé par La Rochelle et Bayonne s’est par ailleurs dit fasciné par André Herrero, ancien troisième ligne international. « Un extraterrestre ». Mais un passage retient particulièrement l’attention. Et témoigne encore une fois d’un tempérament si propre à Jean-Pierre Elissalde. Il est revenu sur sa plus grosse colère.
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Retour en mars 2003
Alors sur le banc de La Rochelle en deuxième division, il s’incline à Bayonne le 15 mars 2003 (31-29). Son équipe encaisse une pénalité de « Titou » Lamaison à la 86e minute. « A l’époque, il n’y avait pas de chrono et tu pouvais faire durer le plaisir » rappelle le père de Jean-Baptiste. « Je descends des tribunes, je vais voir l’arbitre, un Toulousain ». La suite est mythique.
« Je baisse mon pantalon et mon slip et je lui montre mon cul en lui disant : ‘’ continue le travail, tu l’as tellement bien fait ‘’ » poursuit Jean-Pierre Elissalde. Un geste qui lui avait valu à l’époque 5000 francs d’amende (760 euros environ) et 30 jours de suspension.