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Inondations à Lisieux : des sinistrés interpellent les candidats aux municipales

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Le père de Raphaël Platel habite à côté de la rivière Le Cirieux, à Lisieux (Calvados).

Le père de Raphaël Platel habite à côté de la rivière Le Cirieux, à Lisieux (Calvados). (©Le Pays d’Auge)

Huit mois après les importantes inondations et coulées de boues qui ont frappé le pays d’Auge, des habitants de Lisieux (Calvados) souhaitent interpeller les six candidats aux élections municipales. Jean-François Platel et son fils Raphaël regrettent :

« Nous avons regardé leurs programmes, et il n’y a aucun projet pour éviter les inondations. Nous avons l’impression que les différents quartiers touchés et les sinistrés ont été oubliés ».

Lire aussi : Lisieux : retour en images sur les inondations après les orages

La maison à côté du Cirieux 

Jean-François Platel habite dans la rue Henri Papin, un des endroits qui a le plus souffert dans la nuit du 24 au 25 juin 2019. Sa habitation est située juste à côté du Cirieux. La rivière a débordé cette nuit-là, et fait de gros dégâts. Heureusement, la maison du Lexovien est surélevée, « environ 2 mètres à 2,50 mètres au-dessus du niveau de la rivière ».

Lire aussi : Orages à Lisieux. Karine, sinistrée : « Il y avait de la boue partout, je n’avais jamais vu ça »

Pourtant, l’eau était « à 20 cm du niveau de la porte-fenêtre » se souvient Raphaël. Là où certains de ses voisins ont tout perdu, Jean-François Platel n’a subi des dégâts que dans son sous-sol, et sur ses véhicules. La maison est par ailleurs située à proximité des berges, qui se sont effondrées.

Un audit sur tous les cours d’eau ?

« En 2003, il y avait déjà eu des inondations conséquentes. Mais rien n’a été fait entre les deux inondations », déplore le Lexovien :

Quand j’étais enfant, tous les ans, le quartier Creton, la rue Rose Harel ou la rue des Blanches Portes avaient les pieds dans l’eau. Des travaux avaient été faits, et il n’y a plus eu d’inondations.

Cette fois, quelle sera la solution ? Jean-François et Raphaël Platel demandent aux candidats de s’emparer du dossier. Ils suggèrent :

« Il faudrait peut-être qu’un audit soit réalisé sur l’ensemble des cours d’eau. »

Ils remarquent aussi que la rivière « n’est pas entretenue, il y a un problème au niveau du lit » : « Nous faisons notre partie pour le curage de la rivière. Mais si ce n’est pas fait 10 mètres plus loin, ça ne sert à rien ».

Lire aussi : VIDÉO. Orages à Lisieux : « Quand on s’est réveillés, il y avait déjà 30 cm d’eau dans la maison »

« C’est anxiogène pour les riverains »

Le problème ne se limite pas à Lisieux : pour Raphael Platel, le prochain maire devra « travailler en bonne intelligence » avec les communes environnantes, la communauté d’agglomération et le syndicat mixte du bassin versant de la Touques.

Pour eux, il y a urgence : « Le climat change, ces événements sont amenés à se reproduire » annoncent les deux hommes. Déjà, « le Cireux monte plus rapidement qu’avant ». Les sinistrés de la rue Henri Papin, encore marqués par la nuit des inondations, ont besoin d’être rassurés : 

« Quand il pleut beaucoup, ou qu’il y a des alertes orages et pluie, on dort moins bien. C’est anxiogène pour les riverains… »

Lire aussi : Inondations. État de catastrophe naturelle : le point avec le sous-préfet de Lisieux


Val-d'Oise. Coronavirus : l'inquiétude gagne les habitants de Méry-sur-Oise

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À la pharmacie de la Bonneville, à Méry-sur-Oise, (©T.H.)

Un patient infecté, âgé de 85 ans, décédé, huit autres cas détectés jeudi 5 mars 2020 et une zone de circulation du Covid-19 (cluster) identifiée. Frappée de plein fouet par l’épidémie de coronavirus,  la ville Méry-sur-Oise (Val-d’Oise) est en alerte. Vendredi 6 mars, une équipe de l’Agence régionale de santé d’Île-de-France est intervenue dans le quartier du Vaux pour prendre en charge et transporter à l’hôpital de Pontoise, un couple qui présenterait des symptômes du coronavirus. 

Lire aussi : Val-d’Oise. Coronavirus à Méry-sur-Oise : un patient infecté est décédé

Alors que d’autres cas pourraient être détectés dans les prochains, la situation inquiète les habitants de la commune qui n’entendent pas pour autant s’arrêter de vivre. Vendredi matin, dans le quartier de Bonneville, ils étaient ainsi nombreux à faire leur courses comme à l’accoutumée à l’Intermarché. « On y pense c’est certain. C’est vrai qu’il y a un risque, surtout à mon âge… mais je dois bien faire mes courses et je ne vais pas non plus resté enfermé chez moi », lâche un retraité de 82 ans.

J’avoue que je fais un plus attention, souligne une autre cliente. Je ne prends plus de chariots ni même de panier pour faire mes courses, je mets directement dans mon sac. Et j’utilise régulièrement du gel hydroalcoolique pour les mains. »

« Nous avons un gros problème concernant les masques »

Un produit qui se fait rare dans le quartier. Une affiche placardée sur les portes de la pharmacie de la Bonneville annonce une rupture de stock, soulignant toutefois « nous serons livrés bientôt ». Dans l’officine, les appels téléphonique se multiplient pour savoir si ce fameux gel est arrivé.

Lire aussi : Val-d’Oise. Coronavirus : neuf cas confirmés à Méry-sur-Oise

« La population est inquiète, c’est certain », reconnaît une pharmacienne qui dénonce surtout un manque d’équipements de protection individuelle.

Nous suivons les consignes que l’on nous donne mais nous n’avons aucune information sur ce qui se passe dans la ville. Surtout, nous avons un gros problème concernant les masques. Nous en avons en stock pour les médecins, mais aucun pour nous nous ni pour nos clients qui en auraient besoin ! »

De l’autre côté de la ville, à la pharmacie de la gare, si une pharmacienne se voulait plus rassurant, « nous ne sommes pas non plus dans la psychose », elle regrettait toutefois le manque de communication sur l’identité des habitants infectés.

Il s’agit peut-être de clients, nous n’en savons rien. Nous ne savons pas quel quartier est touché, même s’il y a des rumeurs sur les réseaux sociaux, et nous ne savons pas du coup si nous avons été ou non en contact avec ces personnes. »

Vendredi matin, les clients étaient nombreux à venir faire leurs courses à l'Intermarché de Méry-sur-Oise, comme d'habitude.

Vendredi matin, les clients étaient nombreux à venir faire leurs courses à l’Intermarché de Méry-sur-Oise, comme d’habitude. (©T.H.)

Le candidat aux municipales de Rouen, Jean-Louis Louvel « blessé » par une lettre anonyme

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Jean-Louis Louvel accompagné de sa femme, Delphine, à son QG de campagne, vendredi 6 mars 2020.

Jean-Louis Louvel accompagné de sa femme, Delphine, à son QG de campagne, vendredi 6 mars 2020. (©RT/76actu)

Opération déminage pour Jean-Louis Louvel. Le candidat aux élections municipales de Rouen (Seine-Maritime) a convié toute la presse régionale dans son local de campagne de la place Saint-Marc, vendredi 6 mars 2020, pour dénoncer « des méthodes de voyous » : « On m’avait prévenu que des coups seraient porté en bas de la ceinture, mais là, on est tombé dans les égouts. »

Lire aussi : PORTRAITS. Qui sont les candidats et la candidate aux élections municipales à Rouen ?

Une vieille affaire familiale

L’entrepreneur, soutenu par Les Républicains, LREM et le Modem, assure qu’une « lettre anonyme a été ou sera envoyée aux rédactions et circule ». Cette lettre est en réalité une coupure de presse qui évoque des malversations réalisée par son frère Jean-Claude, il y a « plus de 30 ans ».

La candidat reconnaît avoir été « inquiété » à l’époque par la justice, puisqu’il était gérant de cette société immobilière du Havre : « J’avais 19 ans et lui 39. Mon frère a été reconnu par la justice comme gérant de fait et condamné, moi rien. » 

« Oui, ça me blesse »

Ni notre rédaction, ni celles présentes lors de cette conférence de presse n’ont eu connaissance de ce courrier, mais « ça va s’amplifier, alors je préfère que vous preniez le temps de m’écouter », lance le chef d’entreprises. Avec des trémolos dans la voix, Jean-Louis Louvel précise :

Je ne l’ai plus jamais revu depuis. Mon père, ma mère, mes amis, sa femme se sont fait escroquer par lui. Chaque fois qu’il y a de l’argent, il arrive. C’est une cicatrice que je porte, alors oui, ça me blesse, mais ça renforce ma détermination.

Ce novice en politique a voulu être accompagné de sa femme Delphine, « son premier soutien », parce que « j’en ai bien besoin dans ces moments-là, très sincèrement ».

Le candidat assure l’assistance de sa probité : « Je n’ai même jamais volé un bonbon dans une boulangerie. S’il y avait quelque chose à trouver, ça se saurait. »

Pour lui, ce coup-bas viendrait d’un autre camp : « À qui cela profite le plus ? Je ne suis pas dupe… À neuf jours du premier tour, alors qu’un sondage me donne dans le trio de tête. » Un sondage publié la veille crédite le candidat de 19 % des suffrages.

En parlant si vite, le candidat n’a-t-il pas généré son propre « effet Barbra Streisand », en focalisant l’intention sur un élément que personne n’avait soulevé jusqu’alors ?

Val-d'Oise. Immobilier : L'Isle-Adam reste la plus convoitée

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En cours de construction, les 380 logements - maisons et appartements - de la future marina de L'Isle-Adam sont déjà quasiment tous vendus.

En cours de construction, les 380 logements – maisons et appartements – de la future marina de L’Isle-Adam sont déjà quasiment tous vendus. (©La Gazette du Val-d’Oise)

Dans la vallée de l’Oise, les prix de l‘immobilier vont parfois du simple au double pour la même surface.

En haut des communes les plus recherchées par les acheteurs, on trouve – sans grande surprise – L’Isle-Adam. Le m2 moyen tourne autour de 3 130 € pour un appartement et le prix moyen d’une maison est de 430 000 euros.

En revanche, dans un logement neuf de standing situé dans l’hypercentre, près de la gare Sncf et des commerces, le tarif peut s’envoler jusqu’à 6 100 € le m2.

« Nous avons plus de demandes que d’offres à L’Isle-Adam avec quelques appartements et très peu de maisons, explique François, agent immobilier dans la Grande-Rue. Les taux sont toujours très bas et les prix restent stables. 2020 sera une année record au niveau des transactions. L’État a bloqué le livret A et beaucoup vont vouloir investir dans la pierre. Si les taux restent bas, les banques, en revanche prêtent peu et pour acheter à L’Isle-Adam où dans les communes voisines, il faut avoir un apport qui couvre au moins les frais de notaire. »

À noter qu’à L’Isle-Adam, un acheteur sur quatre fait de l’investissement locatif. Quant à la marina, les futurs appartements, dont la livraison est prévue cette année, sont déjà quasiment tous acquis.

« L’Isle-Adam reste le plus cher. Tout est pratiquement vendu, indique un autre agent immobilier adamois. Quand les gens demandent L’Isle-Adam, ils ne veulent pas autre chose. On essaye tout de même de les orienter vers d’autres biens à Parmain, Champagne où Presles. »

 À Presles, on peut encore trouver des maisons de maître dont certaines sont vendues à 1 million d’euros.

Manque de trois-pièces

Un peu plus haut, en amont de la rivière, Beaumont-sur-Oise n’a pas les mêmes atouts que sa voisine adamoise, mais les prix y sont bien plus attractifs. Ici, il faut compter 2 500 € le m2 en moyenne pour une maison.

Les prix tournent autour de 80 000 € pour un studio, 110 000 € pour un deux-pièces de 35 m2 et 150 000 € pour un trois-pièces.

« Il y a peu d’appartements de type F3 et c’est ce que demandent principalement les clients, mais ici, pour 165 000 € on peut trouver une maison de ville avec quelques travaux. C’est un bon investissement, affirment Alexandre et Olivier, agents immobiliers à Beaumont. Nous avons de plus en plus de demandes sur le secteur surtout depuis que l’autoroute A16 est raccordée à la Francilienne. Ce sont surtout des personnes qui viennent du 93, de Domont ou de Montmorency où les prix sont de plus en plus élevés. »

La Roche-sur-Yon : les facteurs de la zone sud ont déposé un préavis de grève

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Les facteurs et factrices du centre de distribution de La Roche-sur-Yon Ampère, zone sud, ont déposé un préavis de grève pour mercredi 11 mars.

Les facteurs et factrices du centre de distribution de La Roche-sur-Yon Ampère, zone sud, ont déposé un préavis de grève pour mercredi 11 mars. (©Archives)

A partir du mercredi 11 mars, les facteurs et factrices du centre de distribution de La Roche-sur-Yon Ampère, zone sud, seront en grève illimitée.

Si la vingtaine de grévistes n’obtient pas gain de cause d’ici-là, les boîtes aux lettres du sud de La Roche, d’Aubigny-Les Clouzeaux et de La Boissière-des-Landes seront vides.

Lire aussi : La Poste : une grève illimitée a démarré à Bellevigny

Ces derniers s’opposent au projet de réorganisation du travail programmé pour juin 2020. La direction de La Poste envisagerait de confier le tri et le classement du courrier à des opérateurs.

De quoi signer la fin des journées séquencées par la préparation du courrier en intérieur (3 à 4 heures) et la distribution à l’extérieur (3 à 4 heures).

Une réunion avec la direction lundi

« Les factrices et les facteurs ne prépareraient plus leurs tournées, car le courrier sera trié et classé par d’autres. Des opérateurs qui n’ont pas la connaissance du terrain et aucun lien direct avec les factrices et facteurs assurant la distribution », s’inquiètent Sud PTT et la CGT FAPT, à l’initiative du préavis de grève.

Or « chez les facteurs, on a coutume de dire que lorsqu’on classe bien, on distribue bien. Quand on distribue bien, on classe bien », insiste Patrice Brillouet de Sud PTT.

Avec la nouvelle formule, les professionnels du courrier redoutent des erreurs d’aiguillage, voire des retards dans la distribution, s’ils se trouvent déposséder du tri et du classement.

Des tâches qui permettent également de varier les activités et « d’éviter de passer toute la journée en distribution à l’extérieur, ce qui entraînerait de fait, une augmentation de la pénibilité avec des risques sur la santé ».

Une réunion de négociation est prévue avec la direction, zone Bell, ce lundi 9 mars.

Les facteurs de la zone sud assurent seize tournées et distribuent, en moyenne, 70 000 lettres, 1 900 colis et 2 500 lettres recommandées par jour, sur le sud de La Roche-sur-Yon, Aubigny-Les Clouzeaux et La Boissière-des-Landes.

Municipales 2020. À Lachapelle-aux-Pots, Alain Magnoux conduit la liste « Agir ensemble pour notre village »

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Alain Magnoux (en haut à droite) et ses co-listiers.

Alain Magnoux (en haut à droite) et ses co-listiers. (©« Agir ensemble pour notre village »)

Alain Magnoux, le maire sortant, est candidat à sa succession à Lachapelle-aux-Pots.

L’élu déclare :

Voilà deux ans, vous me faisiez majoritairement confiance pour diriger notre commune et je vous en remercie. Vous allez choisir l’équipe qui administrera Lachapelle-aux-Pots pour les six années à venir. J’ai décidé de solliciter à nouveau votre confiance et votre vote le 15 mars prochain. Vous pouvez compter sur ma disponibilité et ma motivation ainsi que sur la volonté qui m’anime à faire de Lachapelle-aux-Pots une commune toujours plus agréable à vivre.

Lire aussi : À Lachapelle-aux-Pots, la résidence senior vient d’être inaugurée

Pas d’augmentation d’impôt

Le candidat indique qu’avec ses co-listiers, il sera totalement engagé dans l’amélioration du cadre de vie du bourg et des hameaux. Et d’insister :

Malgré des budgets contraints, nos finances sont saines, nos dépenses maîtrisées et un endettement faible. Cette situation financière nous permettra d’assumer le programme que nous vous proposerons, sans augmenter des impôts.

Lire aussi : Oise. Nouvel espace numérique à la maison de l’économie solidaire de Lachapelle-aux-Pots

Municipales 2020 à Dieppe : condamné à rembourser 30 000 euros, Jean-Louis Ragot se défend

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Jean-L

Jean-Louis Ragot l’affirme : il rembourse la somme à la Chambre de commerce de Nouvelle-Calédonie, laquelle affirme n’en avoir récupéré qu’une petite partie.

L’affaire révélée ce vendredi 6 mars 2020 dans la version papier des Informations dieppoises anime les conversations sur les municipales à Dieppe (Seine-Maritime).

Directeur de campagne et cinquième sur la liste de Dominique Garçonnet, candidat à mairie de Dieppe, Jean-Louis Ragot a été condamné en 2014 à rembourser la Chambre du commerce et de l’industrie de Nouvelle-Calédonie à hauteur de 30 000 €.

Surcoût de 30 000 euros

En 2013, cette dernière lui avait confié l’organisation du spectacle de la cérémonie d’inauguration de l’aéroport de Nouméa-La Tontouta. Un spectacle à environ 12 millions de francs pacifiques, soit un peu plus de 100 000 €.

Lire aussi : Municipales 2020 : les bureaux de vote accessibles à tous à Dieppe

La représentation a lieu le 19 mars 2013 alors qu’elle était initialement prévue en décembre 2012. Un report qui a entraîné, selon Jean-Louis Ragot, une hausse des coûts du spectacle.

Mauvaise presse

La CCI calédonienne ayant refusé de prendre en charge ces surcoûts, l’organisateur a assuré les prestataires extérieurs non rémunérés qu’il trouverait une solution pour les payer.

Problème : le chantier de l’inauguration de l’aéroport a connu énormément de polémiques en raison de son coût faramineux. Plusieurs procès avec les architectes et les entreprises qui y ont participé ont été ouverts. Jean-Louis Ragot assure qu’à cause de cette mauvaise presse, personne n’a accepté de financer le surcoût de la soirée d’inauguration et la CCI de Nouvelle-Calédonie non plus.

Tournure judiciaire

Quelques mois plus tard, les prestataires embauchés par Jean-Louis Ragot viennent taper à la porte de la CCI de Nouvelle-Calédonie pour réclamer leur dû. Ils n’ont pas été payés. Le montant des impayés s’élève à 31 621 euros. Désireuse de ne pas les laisser sur la paille, la CCI accepte de régler les factures.

L’affaire prend une tournure judiciaire quand la CCI de Nouvelle-Calédonie demande à Jean-Louis Ragot de lui rembourser la somme avancée.

Condamné en 2014 par le tribunal administratif de Nouvelle- Calédonie à verser ces 30 000 €, Jean-Louis Ragot affirme qu’il a commencé le remboursement, ce que contredit la CCI de Nouvelle-Calédonie.

Cette dernière explique avoir eu recours à une procédure de recouvrement et de saisies d’huissier pour obtenir 2 500 €. Depuis, elle n’aurait rien touché de plus, assure-t-elle.

Une affirmation démentie par Jean-Louis Ragot. Le colistier explique être toujours en train de rembourser et avoir à ce jour déjà versé un total de 7 700 €.

Toulouse. Les traditionnelles affiches publicitaires c'est fini : Tisséo passe au numérique dans le métro

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Depuis quelques jours, les anciens espaces publicitaires sont condamnés (ici à Jeanne d’Arc, ligne B). Ils devraient dans les semaines à venir être transformés en écran.

Moins d’affiches publicitaires en papier et plus de mobiliers digitaux. Vous l’avez certainement remarqué, ces dernières semaines des emplacements dédiés aux publicités dans le métro de Toulouse se sont vidés. Et pour cause, une partie d’entre eux vont être transformés… en écrans.

Moins d’affiches papier et davantage d’écrans

Ces changements interviennent alors qu’un marché a été conclu en octobre 2019 concernant la publicité dans le métro de Toulouse. En effet, la société de communication Clear Channel a été choisie pour s’occuper de la gestion de l’espace publicitaire du métro pendant une durée de six ans.

Lire aussi : Toulouse. 80 escaliers mécaniques du métro bientôt remplacés : l’accès aux stations sera perturbé

Cette exploitation prévoit une forte augmentation de « mobiliers digitaux » (photo ci-dessous) : de 30 actuellement, il y en aura 95 prochainement. En plus, le nombre d’emplacements « classiques » va être diminué de 415 à 332 toujours durant cette délégation.

Une réduction de l’impact environnemental à la clé

En réduisant la partie « imprimée » des l’activité publicitaire, Clear Channel espère pouvoir diminuer son empreinte écologique. Comme l’explique Philippe Baudillon, président de la filiale française de la société :

L’événementialisation et la digitalisation des espaces entrainent une diminution du nombre de dispositifs publicitaires et répondent par ailleurs à notre volonté de réduire notre impact environnemental pour nous inscrire durablement dans l’espace urbain.

En octobre 2019, la société en question, Clear Channel avait publié des visuels sur les nouveaux emplacements :

Voilà à quoi devrait ressembler les futurs écran de publicité du métro, selon une simulation du prestataire.

Voilà à quoi devrait ressembler les futurs écrans de publicité du métro, selon une simulation du prestataire. (©Clear Channel)

Du contenu informatif et publicitaire

Si vous passez déjà par la station de Balma-Gramont assez régulièrement, vous voyez déjà ces nouveaux écrans.

En plus d’afficher de la publicité classique, ces écrans diffusent aussi des contenus digitaux plus informatifs. En effet, avec un partenariat avec le média en ligne Brut, des « contenus sociétaux et culturels » valorisant « le patrimoine local » vont être diffusés. 

Lire aussi : Toulouse. Voici les stations de métro qui ont été les plus fréquentées ces derniers mois

À terme, Clear Channel évoquait également des contenus locaux. Par exemple l’état du trafic, la mise en avant d’offres d’emplois à proximité ou de ventes flashs locales. Enfin, d’autres modules vidéos pourraient être placés sur les écrans, notamment « un kiosque interactif d’informations touristiques ».

Opérationnels à la fin du mois de mars

Contacté, Tisséo Voyageurs explique que les travaux de transformations ont lieu actuellement « sur les quais et dans les salles des billets » des stations des deux lignes (38 au total). « Les nouveaux écrans seront opérationnels à la fin du mois de mars », annonce également Tisséo.

Benoit Leroy


Ville d'Eu : Les handballeurs jouent gros samedi 7 mars à domicile

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Des matches auront lieu toute la journée à Eu samedi.

Des matches auront lieu toute la journée à Eu samedi. (©DR)

C’est un bel après-midi complet qui attend les amateurs de handball samedi 7 mars 2020 à Eu : à 21 h, l’équipe fanion du HBC reçoit Vernon.

Une belle opposition entre Eu, 2e et Vernon, 1er du championnat excellence régional. Un combat qui promet d’être intense, puisque Vernon a gagné ses 14 matches cette saison. De leur côté, les Eudois font aussi une belle saison et nul doute qu’ils sauront proposer une belle confrontation aux Eurois.

Classement excellence régionale de handball

Classement excellence régionale de handball (©DR)

Avant la rencontre, quatre autres matches sont prévus, dès 14 h : Les – 11 ans ouvrent le bal, avant de laisser la place aux -13 ans (à 15 h 30), aux -17 ans (17 h) puis à l’équipe seniors B, qui reçoit Cany à 19 h.

Gironde. Danses tahitiennes à la Fête de l'orange de Podensac ce week-end

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La cour de la Maison Lillet à Podensac accueille les 7 et 8 mars la 17e Fête de l'orange.

La cour de la Maison Lillet à Podensac accueille les 7 et 8 mars la 17e Fête de l’orange. (©Le Républicain)

La Fête de l’orange aura bien lieu samedi 7 et dimanche 8 mars 2020 à la Maison Lillet à Podensac (Gironde).

Les autorités compétentes ont donné leur accord, sous réserve d’une évolution de l’épidémie de coronavirus entraînant une annulation de dernière minute.

Des plats et des desserts tahitiens

Toute la journée, de 10h à 18h, le public pourra découvrir sur le thème de Tahiti : le marché aux oranges et ses nombreuses variétés, des dégustations et ventes de spécialités à l’orange, le Bistrot de l’orange et ses sandwiches chauds et crêpes à l’orange.

A noter qu’aucun sac plastique ne sera distribué lors de la manifestation. Des sacs en coton seront en vente sur place ou pensez à apporter vos propres cabas. 

Lire aussi : Gironde. Un vent de Polynésie à la Fête de l’orange de Podensac

L’association Carrément Goût proposera ses dégustations d’orange et Iaorana Tahiti ses plats et desserts tahitiens.

Un jardin d’orangers et les conseils de Raymond le Jardinier 

Le « Pass découverte » permettra de visiter les chais Lillet, de suivre une dégustation initiatique et de vous restaurer de divers produits de terroirs.

Olipalm présentera son jardin d’orangers. Raymond le Jardinier dévoilera ses secrets pour bien entretenir orangers et citronniers à l’arrivée du printemps.

Seguin Moreau partagera son savoir-faire de foudrier dans la plus pure tradition artisanale française.

Lire aussi : Gironde. Podensac : Frédéric Ferré est finaliste du concours du « Meilleur artisan de France »

Sculptures, tatouages et danses tahitiennes

Phil Totem exposera ses sculptures tahitiennes et l’association tahitienne Hikiani initiera les visiteurs aux danses traditionnelles (Ori Tahiti).

La troupe Kikiani présentera un spectacle de danse tahitienne à 13h et 16h et déambulera toute la journée.

Audrey Novelli proposera des maquillages et tatouages pour petits et grands (samedi après-midi et dimanche).

Samedi 7 et dimanche 8 mars 2020. Horaires d’ouverture : de 10h à 18h à la Maison Lillet à Podensac. Entrée gratuite.

Football - Régional 1. Mathieu Jouenne (Bayeux) : "Pas favoris, mais une carte à jouer"

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Mathieu Jouenne ne voit toujours pas Bayeux comme le favori à la montée.

Mathieu Jouenne ne voit toujours pas Bayeux comme le favori à la montée. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Bayeux affrontera La Maladrerie, samedi 7 mars 2020 sur le terrain synthétique du stade Joseph Déterville. Relégués de National 3, les Bayeusains sont deuxièmes de Régional 1… avec toutefois trois points d’avance seulement sur leur futur adversaire, la MOS, huitième. Entretien avec le défenseur central Mathieu Jouenne.

Lire aussi : Football. La Ligue de Normandie reporte partiellement les matchs du week-end

Sport à Caen : Bayeux semble avoir plutôt bien digéré la descente si on en croit sa deuxième place. La conséquence d’une certaine stabilité d’effectif ?

Mathieu Jouenne : Oui, c’est vrai que malgré la descente, les joueurs sont restés et nous avons réussi à garder une bonne ossature. De plus, des joueurs qui répondent au projet du club, et à l’identité de l’équipe, se sont rajoutés et bien d’ailleurs, à l’image de Dorian Le Gall. Nous sommes une équipe de copains qui prend match après match en ayant toujours l’envie de gagner, et c’est notre force.

Vous n’avez pas connu la défaite en 2020 : plutôt satisfaits par cette série ou plutôt déçus des quelques nuls concédés ?

Depuis le début de la saison, nous avons connu seulement deux défaites, une en Coupe de France contre Verson qui a été une énorme déception, et une deuxième contre Granville en championnat (la seule). A contrario, c’est vrai que nous aurions aimé transformer quelques nuls en victoire, surtout que sur la majorité de nos nuls, ce sont des matchs qui ont eu lieu à domicile… Donc nous sommes contents de n’avoir qu’une seule défaite en championnat, mais mitigés sur le nombre de nuls qui auraient pu être des victoires.

Vous êtes le promu virtuel, vu que Granville ne montera pas. Cela fait-il de vous le favori de ce championnat ?

Non, nous sommes pas les favoris, je pense que des équipes comme Mondeville et Dives sont mieux armées individuellement. A la différence, je pense que collectivement et sur les différentes prestations que nous avons faites contre les « gros », nous avons répondu présent, car, comme je l’ai déjà dit, nous sommes une équipe de potes, nous faisons les efforts ensemble, chacun connaît son rôle, et c’est ce qui fait notre force. Nous ne somme pas favoris, mais nous avons une carte à jouer avec notre force collective.

« Les deux matchs à venir seront déterminants »

Reports incessants, seulement trois matchs ce week-end… Comment vivez-vous cette saison très particulière au niveau du calendrier ?

C’est vrai que c’est une saison bizarre… Lorsque l’on regarde le classement, on s’aperçoit que peu d’équipes ont le même nombre de match joués, et du coup le classement n’est que provisoire. Mais c’est toujours bon de se voir là-haut et devant les concurrents tant que leur match ne sont pas joués… Mais oui, saison galère, terrains gras, conditions d’entraînement compliquées, beaucoup de reports… Bref, vive la Normandie (rire).

La MOS est huitième mais à trois points seulement : pourquoi ce championnat est-il si homogène ?

Oui, c’est vrai que ça paraître bizarre, mais même en étant huitièmes, ils peuvent encore espérer monter… Dans ce championnat, tout le monde peut battre tout le monde. Il n’y a pas de matchs faciles, que ça soit contre une équipe du haut ou du bas de classement… L’équipe la plus régulière, et la plus solide, sera l’équipe qui obtiendra le ticket pour la montée.

Un dernier mot sur ce match contre la MOS : vous allez jouer gros ?

Oui, ce match ainsi que le prochain à domicile contre Granville seront déterminant pour la suite de championnat. Après ces deux matchs, nous pourrons vraiment évoquer des possibilités. Mais pour cela, il faudra prendre le match de demain, comme les précédents, sans pression particulière, avec l’envie de le gagner, même si on sait que ça sera un scénario différent du match aller. La MOS reste sur deux victoires à domicile contre des prétendants, donc à nous de stopper cette série, et en même temps de les éloigner dans la course à la montée, c’est aussi ça l’objectif en allant gagner là-bas. Pour cela, je compte sur mon duo d’attaque EK (Erwan Kawczynski) et Do Le Gall pour faire le taff !

Travaux : l'île de Noirmoutier se prépare aux grandes marées

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L'île de Noirmoutier a engagé des travaux pour renforcer ses dunes avant les grandes marées.

L’île de Noirmoutier a engagé des travaux pour renforcer ses dunes avant les grandes marées. (©Communauté de communes de l’île de Noirmoutier.)

L’île de Noirmoutier a subi des dommages suite aux passages des tempêtes Ciara et Ines les 11 et 13 février. Les grandes marées durent jusqu’au 13 mars (coefficient supérieur à 100). L’intercommunalité a mené des travaux d’urgence sur ses ouvrages de protection à hauteur de 377 000 euros.
La Communauté de communes de l’île de Noirmoutier a déployé des moyens pour sécuriser les secteurs endommagés avant les prochaines grandes marées qui seront au plus fort ce mercredi 11 mars (coefficient 117).

En concertation avec les services de l’État et les mairies concernées, l’entreprise titulaire du marché prévu pour pallier ce type de situation a été mobilisée.

Lire aussi : Des travaux en urgence après le passage des tempêtes à Noirmoutier

Un enrochement de 110 mètres de long

Elle est intervenue sur la commune de La Guérinière pour réparer et conforter différents sites :

– Sur la plage de la Cantine : les perrés pavés ont été entièrement réparés. Le mur en béton est conforté par un enrochement de 110 mètres de long, qui sera mis en place à partir du 9 mars. Les engins seront sur place en cas de dégâts supplémentaires.
– Le perré du Boulevard de l’Océan est en cours de rejointoiement depuis le 2 mars.
– La dune de la Court est désormais protégée par un enrochement de 130 mètres de long qui se terminera complètement le 13 mars, les épis seront réparés ensuite.
– A L’Épine, à la Martinière, un apport de sable a été effectué depuis le port du Morin pour conforter la dune. « Cette intervention restant provisoire, la surveillance de ce site restera renforcée », précise l’intercommunalité.

Lire aussi : Des rues fermées à cause des inondations à Noirmoutier

« La Communauté de communes a dû engager un montant total prévisionnel de 377 000 € HT. L’Etat, la Région et le Département sont sollicités pour participer à hauteur de 70% à ces dépenses de travaux d’urgence ».

A partir du samedi 7 mars, comme à chaque fois que le coefficient est supérieur à 70, un agent sera d’astreinte afin d’opérer la surveillance et déclencher les moyens d’urgence si nécessaire.
De nombreux travaux ont été entrepris sur l’île de Noirmoutier. 

2/2 Municipales 2020 à Neufchâtel-en-Bray : Joël Lacaille répond à Xavier Lefrançois et aux Internautes

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Joël Lacaille (au centre) est la tête de liste de Neufchâtel autrement.

Joël Lacaille (au centre) est la tête de liste de Neufchâtel autrement. (©Le Réveil de Neufchâtel)

Question de Xavier Lefrançois

Quel est le réel engagement citoyen de votre liste sur le territoire de Neufchâtel sachant que plusieurs membres de « Neufchâtel autrement » ne sont ni habitants ni inscrits sur les listes électorales de Neufchâtel-en-Bray ? Le principe de base est vivre et être électeur à Neufchâtel-en-Bray ?

Joël Lacaille : Le code électoral permet l’engagement de personnes ne résidant pas sur la commune. C’est là « le principe de base ». Tous les membres de notre liste sont attachés à la ville. Ils ont la volonté d’agir pour que chacun s’y sente bien et puisse y trouver les services qui facilitent le quotidien. Certes, trois personnes n’habitent pas Neufchâtel, mais elles y possèdent au moins un bien assujetti à l’impôt, participant de facto à l’essor économique de la ville.

Selon mes sources, l’un de vos adjoints actuels n’habite pas Neufchâtel, et l’un de vos colistiers pour le scrutin du 15 mars fait construire dans un village voisin. A-t-il été interrogé sur son attachement à la ville avant de l’engager sur votre liste ? Trois de vos conseillers actuels cumulent un nombre impressionnant d’absences en séances du conseil, est-ce là la manifestation d’un engagement citoyen ?

Lire aussi : Municipales 2020 : À Neufchâtel-en-Bray, Joël Lacaille présente une deuxième liste face au maire

Dans Le Réveil, vous parler de votre vision et état d’esprit dans lesquels la population de Neufchâtel peut se retrouver. Quel est donc votre état d’esprit dans cette candidature ?

Sachez que mon état d’esprit n’est pas celui d’un « Playmobil », ce petit personnage inerte que l’on fait évoluer au gré de ses envies et de son imagination. Je m’engage dans cette belle aventure sans ambitions politiciennes, avec pour seul objectif le bien-être des Neufchâteloises et des Neufchâtelois.

Je m’engage sur un positionnement clair, avec la ferme intention d’administrer la ville en concertation avec ses habitants, en toute transparence. Je serai, pour cela, secondé par une équipe qui partage mes valeurs et qui saura mener à bien tous les projets dans l’intérêt supérieur de la ville. Mon équipe et moi-même nous engageons à mener notre mandature dans un esprit d’écoute, de solidarité et de bienveillance à l’égard de toutes et tous, collectivement, pour une gestion saine et concertée des dossiers qui feront l’avenir de Neufchâtel.

Questions des Internautes

Que ferez-vous concrètement pour redynamiser l’emploi ?

Joël Lacaille : La question de l’emploi est centrale. Paradoxalement, le niveau de chômage est élevé alors que certains métiers sous tensions peinent à recruter. Le forum de l’emploi organisé à Neufchâtel est une bonne initiative. Mais il faut aller plus loin, notamment en impulsant la formation, la mise en relation entre stagiaires et entreprises, en accompagnant efficacement les initiatives locales créatrices d’emplois.

Des initiatives de partenariats avec la CCI, la Région, le Département, l’État et les entreprises doivent permettre l’émergence de la création d’un CFA du pays de Bray, favorisant ainsi la formation locale des jeunes, public particulièrement touché par le chômage. Nous créerons également des espaces de travail partagé (le coworking). De plus, les utilisateurs de ces espaces seront des consommateurs potentiels pour nos commerces de proximité.

Lire aussi : À Neufchâtel-en-Bray, l’heure était aux investissements au conseil municipal

Quelles seront les mesures prises pour améliorer le stationnement et la circulation en centre-ville qui aujourd’hui est anarchique ?

Le meilleur moyen d’améliorer le stationnement et la circulation en ville passe par la régulation de l’afflux des véhicules vers le centre-ville. Le samedi matin, nous renforcerons le service des navettes marché. En semaine, nous inciterons au stationnement sur le parking des Isais. Nous installerons des zones de stationnements minutes en centre-ville et réactiverons les zones bleues.

Il sera d’abord établi une période pédagogique durant laquelle les automobilistes seront sensibilisés. À l’issue de cette période, les contrevenants seront verbalisés. Nous consulterons les salariés des banques et des commerces pour les inciter à stationner sur les parkings à l’arrière de la grande rue. Nous lancerons une consultation pour imaginer la facilitation de la circulation des vélos en ville.

Marche du 8 mars pour les droits des femmes : quel est le programme à Lyon ?

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Au départ de Bellecour, à Lyon (Rhône), les femmes se mobilisent, dimanche 8 mars, pour marcher toutes ensemble pour lutter pour leurs droits.

Au départ de Bellecour, à Lyon (Rhône), les femmes se mobilisent, dimanche 8 mars, pour marcher toutes ensemble pour lutter pour leurs droits. (©Illustration/Nous toutes Lorient)

« Fortes, fières et en lutte ! », c’est ce qu’on peut lire sur les tracts du Collectif droits des femmes 69.

À l’initiative de l’appel à marcher en cette journée de lutte pour les droits des femmes, dimanche 8 mars 2020, au départ de la place Bellecour, ce collectif féministe a accepté de nous rencontrer.

« Une marche ouverte à tous »

Laura et Valérie, deux adhérentes au collectif, précisent qu’il s’agit d’une « marche ouverte à tous ». Une façon « d’allier toutes les personnes par ce qui les unies » selon Laura. Le départ est prévu à 15h de la place Bellecour.

La marche se poursuivra dans le Vieux-Lyon, et se terminera au point de départ. Le collectif attend encore un retour de la préfecture quant au parcours. 

Lire aussi : 350 rues de Lyon rebaptisées avec des noms de femmes par le collectif Nous toutes

Un tract lu à haute voix à Bellecour

En cette journée de lutte pour les droits des femmes, l’antenne lyonnaise du Collectif droit des femmes ainsi que d’autres collectifs et associations féministes (MeToo Lyon, OLF69, UD CGT 69, Solidaires 69, Femmes Solidaires…) ont établi un programme bien précis.

La marche va débuter par une prise de parole (interprétée en langage des signes). Un tract écrit par le collectif sera lu.

Plusieurs thèmes y seront abordés, dont la réforme des retraites, le travail domestique et de soin, la garantie du droit d’accès à l’avortement et à la contraception, l’accès à la PMA, l’égalité professionnelle ou encore la lutte contre les violences faites aux femmes.

Flashmob, percussions et motardes ! 

C’est vêtu(e)s de violet, couleur traditionnelle des féministes, que les participantes et participants vont défiler. Lors de cette marche, plusieurs actions sont organisées : flashmob, percussions des Femmes Battantes, Chorale féministe, mais aussi la reproduction de la chorégraphie « Le violeur c’est toi »…

Mais la lutte ne se fera pas qu’à pieds ! Un défilé de motardes est prévue en marge du rassemblement. Les militantes casquées défileront sur la place Bellecour après le départ du cortège pédestre.

Lire aussi : VIDÉO. Lyon : 200 femmes chantent « le violeur c’est toi », l’hymne féministe venu du Chili

Les enfants ? À la garderie !

En parallèle de la marche prévue en ville, l’association lyonnaise Sudaka s’est proposée d’organiser une garde d’enfants. Si elle a pour habitude de faire des actions solidaires, la garde d’enfants est une première. 

La garde d’enfants ne doit pas être uniquement de la responsabilité de la mère.

« Évidemment, les pères et les hommes en général sont invités à participer à cette garderie » indique Antu, membre de l’association Sudaka.

Près de Loudéac, la ferme de microalgues LDC Algae et son directeur condamnés

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Palais de justice de Saint-Brieuc.

Palais de justice de Saint-Brieuc. (©Le Courrier Indépendant)

Le tribunal de grande instance de Saint-Brieuc a condamné pour destruction de zone humide la SAS La Lande, qui exploite une usine de production de micro-algues LDC Algae, implantée à Plouguenast, près de Loudéac, et son directeur.

Lire aussi : LDC Algae – Eaux et Rivières de Bretagne : « Un combat entre l’environnement et l’économie »

Ce dernier, René-Jean Guillard, était convoqué jeudi 5 mars 2020 pour entendre la décision du délibéré rendu par le tribunal.

La SAS La Lande, qui emploie environ une vingtaine d’employés, produit des chlorelles destinées à l’industrie cosmétique, pharmaceutique et alimentaire au lieu-dit La Lande du Cran. La société et son directeur avaient pris soin de consolider ce projet en s’appuyant sur un arrêté préfectoral d’octobre 2016, conforté par l’initiative de la communauté de communes de Loudéac, qui avait commandé une enquête publique.

Les conclusions de cette enquête avaient été rendues en juillet 2014 par le commissaire enquêteur et étaient favorables à ce projet.

Très vite, cependant, l’association environnementale « Eaux et rivières de Bretagne » s’était opposée à la naissance de la plus grosse ferme de micro-algues d’Europe à la Lande du Cran au motif que le terrain destiné à recevoir les fondations de l’entreprise est protégé par le code de l’environnement. Il était classé en zone humide…

Lors de l’audience du 17 décembre dernier, la présidente du tribunal posait cette question fondamentale :

Comment la SAS La lande et son directeur pouvaient déjà détenir un permis de construire sur un terrain dont ils ne seraient réellement propriétaires qu’un an plus tard ?

À propos de la zone humide, pour le procureur, il était impossible que le directeur de la SAS ne puisse être au courant :

Comment ce Monsieur peut- il nous dire qu’il ne savait pas ? En septembre 2015, il entreprend des travaux sur une zone sensible reconnue comme humide sans avoir obtenu les autorisations nécessaires et indispensables.

Il a requis à l’encontre de la SAS La Lande, 50 000 € d’amende dont 20 000 € avec sursis, ainsi qu’une remise en état dans un délai de 3 mois sous astreinte de 2000 € par jour de retard. À l’encontre du directeur général il ne requiert qu’une amende de 10 000 € entièrement assortie du sursis.

Le tribunal reconnaît la culpabilité de la SAS et condamne René-Jean Guillard en sa qualité de directeur et le condamne à 6 mois de prison assorti du sursis et à une amende de 10 000 €.

Il condamne la SAS La Lande à payer une amende de 50 000 €, dont 20 000 € avec sursis et ordonne la diffusion de la décision de justice auprès du Journal officiel, de Ouest-France, du Télégramme et du Courrier Indépendant.

Il accède à la demande de la partie civile, dont 5 000 € au titre du préjudice moral et 1 000 € au titre de l’article 475-1.

Lire aussi : LDC Algae : « Eaux et rivières » saisit le préfet

« La politique du fait accompli enfin condamnée »

L’association Eaux et Rivières de Bretagne se félicite de ce jugement « qui donne enfin raison aux défenseurs de l’environnement en condamnant la société » pour « la destruction de plus de 4 hectares de zones humides à Plougenast, en septembre 2015.

LDC Algae a détruit ces zones fragiles et précieuses pour la ressource en eau alors même que sa demande d’aménagement était en cours d’instruction par les services de la préfecture des Côtes-d’Armor. Cette politique du fait accompli, menée avec la bénédiction des élus locaux, a poussé notre association à prendre ses responsabilités et à déposer plainte auprès de la gendarmerie de Ploeuc-sur-Lié.

Eau et Rivières de Bretagne tient à saluer « une réponse judiciaire à la hauteur des enjeux environnementaux ». La société LDC Algae n’ayant cessé de démentir le caractère humide des terrains par la production d’études « partiales et incomplètes ».

Mais l’association a produit une contre-analyse du dossier et sollicité des experts qui ont tous confirmé l’intérêt hydrologique du site.

Il est toutefois regrettable que les alertes préventives d’Eau et Rivières de Bretagne n’aient pas été prise davantage en considération par les services de l’État. Ceux-ci ont laissé se développer l’infraction en toute connaissance de cause. Ils sont coresponsables des dégâts faits à l’environnement. Notre association sera vigilante quant à l’exécution de cette décision de justice.


Élections 2020 à Lyon. Greenpeace, "grand débat" et coronavirus... Le récap' de la campagne

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À une semaine du premier tour des élections municipales et métropolitaines, retour sur les principaux évènements dans la Métropole de Lyon.

À une semaine du premier tour des élections municipales et métropolitaines, retour sur les principaux événements à Lyon (Rhône). (©Pixabay/MontageactuLyon)

Dans près d’une semaine a lieu le premier tour des élections municipales et métropolitaines de Lyon (Rhône). Les 15 et 22 mars 2020, les électrices et électeurs sont appelés à venir voter pour élire leurs maires, leurs conseillers d’arrondissements et municipaux

Régies sous une loi spécifique (loi PLM) comme Paris et Marseille, à Lyon les élections municipales et métropolitaines fonctionnent différemment, que dans les autres villes de France.

À l’approche du premier tour, plusieurs événements se sont produits cette semaine (du 29 février au 6 mars 2020). Retour sur ce qu’il s’est passé. 

Lire aussi : Élections 2020 à Lyon. Sondage, projets, publicité… Les infos de la campagne que vous avez raté

> Lyon : Doucet et Cucherat en tête

Un nouveau sondage réalisé par l’Ifop révèle les intentions de vote pour le 1er tour des municipales à Lyon (Rhône). Résultat ? Même si l’enquête montre une légère baisse de popularité, c’est le candidat d’Europe Écologie Les Verts qui reste en tête avec 22%.

Juste derrière le candidat des Verts, Yann Cucherat arrive ex aequo (22%) avec Grégory Doucet

Lire aussi : Élections municipales et métropolitaines à Lyon : qu’est-ce qui s’est passé cette semaine ?

> Villeurbanne : le PS au premier rang

Le climat politique de Villeurbanne révélé par le sondage de l’Ifop pour Le Progrès place le PS en tête pour le 1er tour des élections. Cédric Van Styvendael remporterait 28% des intentions de vote, contre 25% pour Béatrice Vessiler (EELV) qui occuperait la deuxième place. La liste de la République en marche prendrait la troisième place, avec 17%.

Le même classement ressort pour le second tour. 

> Coronavirus oblige, meeting virtuel à Villeurbanne 

Le duo Bruno Bonnell (LREM) et Emmanuelle Haziza (ex-LR) ont annoncé tenir un « meeting virtuel » mardi 10 mars prochain, pour les élections à cause du coronavirus.

Lire aussi : Municipales 2020. Face au coronavirus, un meeting politique virtuel organisé à Villeurbanne

> Greenpeace et ses bons points

L’organisation de protection de l’environnement a étudié les programmes des différents candidats en lice à propos des transports et mobilités. Greenpeace les a évalué selon ses critères écologistes

Pas étonnant que le candidat EELV Bruno Bernard n’ait obtenu que des bons points pour ce qui concerne la réduction de la place de la voiture, de dynamique en matière de vélo et de transports en commun. 

En revanche, le plus mauvais des élèves parmi ces candidats est le défenseur de l’Anneau des Sciences : Gérard Collomb qui a récolté trois « 0 ». 

> Grand débat sur BFM Lyon, 5 candidats sur le carreau

Jeudi 5 mars 2020 a eu lieu le premier grand débat sur BFM Lyon. Seuls 4 candidats des municipales (Cucherat, Blanc, Perrin-Gilbert et Doucet) ont été invités, laissant les autres prétendants au placard. Le 12 mars, la chaîne locale organise un autre « grand débat » pour les élections métropolitaines. Là encore, seuls quatre candidats seront invités (Collomb, Kimelfeld, Bernard et Buffet).  

Un manque de fair play fortement souligné par les autres candidats boudés par BFM Lyon

Coronavirus. Franck Riester annule sa présence aux réunions publiques à Coulommiers

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Le ministre de la Culture a annulé sa présence aux réunions publique

Le ministre de la Culture a annulé sa présence aux réunions publiques dans les jours à venir. (©Le Pays Briard / JMR)

Franck Riester, ministre de la Culture et candidat à Coulommiers, a annoncé vendredi 6 mars sur sa page Facebook qu’il ne sera pas présent aux réunions publiques organisé par sa liste Coulommiers Demain.

Coronavirus à l’Assemblée nationale

Deux cas de Coronavirus ont été avérés au sein de l’Assemblée nationale. Il s’agit du député du Haut-Rhin Jean-Luc Reitzer (LR) qui serait d’après les informations de nos confrères de Franceinfo « hospitalisé en réanimation » et d’un salarié de la buvette.

Ce dernier a été testé positivement au Coronavirus et se trouve actuellement confiné chez lui.

D’après le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, « quatre autre personnes ont effectué un signalement et sont actuellement pris en charge par les services de santé en vue d’un dépistage ». 

Franck Riester a été présent toute la semaine à l’Assemblée nationale pour présenter son projet de loi sur la réforme audiovisuelle.

Présence annulée aux réunions publiques

Par mesure de précaution, il a donc annoncé qu’il ne participera pas « aux réunions publiques ou prévues par notre équipe ou aux échanges directs prolongés avec les Columériens ».

En effet, la liste Coulommiers Demain avait programmé deux réunions publiques samedi 7 mars dans le quartier de Vaux et des Templiers, ainsi qu’une grande réunion publique mardi 10 mars à la Sucrerie.

Les réunions sont maintenus, Laurence Picard, numéro deux de la liste et qui prendra la place de maire de Coulommiers en cas de victoire, assurera les rendez-vous avec ses colistiers.

Franck Riester se veut néanmoins rassurant sur son état de santé, puis qu’il ne présente « aucun symptôme ».

A défaut de se rendre sur place, il « poursuivra la campagne différemment, notamment à travers les réseaux sociaux. »

 

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Municipales 2020 : Jérôme Charrière et Ensemble pour l'avenir de Noyal-sous-Bazouges

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Les candidats de la liste Ensemble pour l'avenir de Noyal.

Les candidats de la liste Ensemble pour l’avenir de Noyal. (©Chronique républicaine)

Animé par « la volonté de créer du lien entre les habitants », le 1er adjoint sortant Jérôme Charrière présente sa liste sans étiquette, Ensemble pour l’avenir de Noyal-sous-Bazouges.

« On se rend bien compte au bout de deux mandats que Noyal a évolué et je souhaitais repartir avec une nouvelle équipe qui reflète l’évolution de la commune et la diversité qui peut y exister aujourd’hui » selon lui.

Une évidence reprise par l’ensemble des colistiers qui ont à cœur de (re)créer du lien social, « aujourd’hui avec les nouvelles têtes arrivées sur la commune, beaucoup ne se connaissent pas […] on veut faire en sorte que les gens (re)apprennent à se connaître ».

En prenant la décision de mener Ensemble pour l’Avenir de Noyal, Jérôme Charrière place « le lien social » au cœur du débat : « Ma volonté est de faire évoluer la commune et réfléchir aux interactions possibles à mettre en place pour faire que les gens puissent se rencontrer ».

Dans son programme, le candidat souhaite mener à terme les projets déjà engagés pour 2020 dont la mise en route programmée des éoliennes annoncée pour fin 2020 ainsi que la rénovation de la maison pour tous.

Les candidats

La liste « Ensemble pour l’avenir de Noyal » : 1er rang de gauche à droite :

Sandrine Garcia (47 ans, ouvrière non qualifiée), Virigine Corvaisier (36 ans, préparatrice en pharmacie), Jérôme Charrière (43 ans, agriculteur), Corentin Fonteneau (25 ans, électricien), Didier Paul (65 ans, gérant d’épicerie en retraite) 2e rang de gauche à droite : Roger Aubry (59 ans, agriculteur), Valérie Sicot (47 ans, aide éducatrice), Guillaume Lorin (36 ans, ouvrier agricole), Bruno Cambakidis (65 ans, chauffeur de car en retraite), Gaëtan Vilboux (33 ans, technicien en usine).

Lire aussi : Municipales : à Romazy, seulement six candidats pour onze sièges

Paimpol et Guingamp : les deux escrocs à la carte bancaire étaient filmés...

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La victime a eu le tort de confier carte et codes au deux escrocs qui n’ont pas manqué de multiplier les retraits et mener grand train à Guingamp et Paimpol.  (©Liberté Caen)

Ce 5 mars 2020, ils auraient dû être deux à se présenter pour répondre de faits d’escroqueries à la carte bancaire mais l’un des prévenus n’a pas souhaité honorer le tribunal de sa présence.

L’absent du jour, multirécidiviste de 33 ans, originaire de Guingamp, aligne déjà 26 condamnations.

Il restait donc un Paimpolais de 29 ans, nettement moins actif sur le plan judiciaire puisque deux condamnations à son casier.

C’est donc seul devant le tribunal qu’il est tenu de s’expliquer.

Lire aussi : Revendre vos cadeaux sur Le Bon Coin ? Attention à cette arnaque qui vole votre carte bancaire

Grand train

L’espace de 3 jours, ce duo d’opportunistes s’est offert un petit moment de dolce vita, grâce à une carte bancaire providentielle.

Le luxe de pouvoir dépenser (l’argent des autres) sans compter.

La victime ne pouvant se déplacer avait eu le tort de confier sa CB et son code au Paimpolais pour qu’il puisse effectuer quelques courses alimentaires à sa place.

La suite est prévisible, puisque le compère attendait à l’extérieur, prêt à mener grand train.

La banque de la victime, très réactive alertera son client que de multiples retraits et paiements inhabituels viennent d’être effectués sur son compte.

Il déposera plainte immédiatement.

Filmés par les caméras de surveillance

Lorsque l’on se lance dans l’escroquerie bancaire, il est nécessaire de faire preuve d’un minimum de bon sens, à priori les deux prévenus en étaient dépourvus.

A chaque retrait effectué, ils auront été copieusement filmé par les caméras des distributeurs.

Tout comme ils seront reconnus dans tous les endroits ou la carte bancaire aura servi.

A la barre, le prévenu exprime des regrets, il s’est laissé entraîner par son collègue, il a bien compris la leçon, et jure qu’il ne reviendra plus devant un tribunal.

Après une délibération rapide, le tribunal condamnera le Paimpolais présent à 2 mois de prison avec sursis.

Pour le Guingampais absent, les deux mois seront fermes, bien sûr solidairement, le remboursement de la victime.

Guerre de gangs à Perpignan: 18 individus interpellés par la police judiciaire de Montpellier

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Tous les malfaiteurs ont été arrêtés.

Tous les malfaiteurs ont été arrêtés. (©JB/Lille actu/Illustration)

Agissant à la demande de la juridiction interrégionale spécialisée -Jirs- de Marseille, le service régional de police judiciaire -SRPJ- de Montpellier a mis un terme à une série de violences répétées et d’enlèvements dans l’agglomération perpignanaise.

L’unité montpelliéraine a été aidée par les policiers d’élite du RAID de Montpellier et de Marseille, de la Sécurité publique et de la Police de l’Air et des frontières des Pyrénées-Orientales pour mener a bien cette opération d’envergure.

Lire aussi : Prison de Béziers : un gardien qui a fait rentrer 1 kg de drogue incarcéré

Mercenaires bulgares

Plusieurs armes de poing, un pistolet mitrailleur et de l’argent ont été saisis lors de l’arrestation de ces 18 suspects. Sept chefs de mises en examen ont été retenus.

L’équipe de malfaiteurs était accompagnée de mercenaires bulgares pour l’opération visant le HLM de Bétriu dans le quartier de la communauté gitane de Saint-Jacques, à Perpignan.

> Pour rappel : aux termes de l’article 11 du code de procédure pénale:
« Sauf les cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l’enquête et de l’instruction est secrète.
Toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines des articles 226-13 et 226-14 du code pénale.
Toutefois afin d’éviter la propagation d’informations parcellaires ou inexactes ou pour mettre fin à un trouble à l’ordre public, le procureur de la République peut d’office et à la demande de la juridiction d’instruction ou des parties, rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure ne tirant aucune appréciation sur le bien fondé des charges retenues contre les personnes mises en cause »

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