Suite aux intempéries, il n’est pas possible de traverser le centre-ville de Vaas dans les conditions habituelles ce jeudi 5 mars 2020. La route principale est barrée.
Vendredi, sur les coups de 13h, Fabien Galthié dévoilera la composition du XV de France qui affrontera l’Ecosse à Murrayfield dimanche (16h). Deux changements sont au moins à prévoir, l’un en raison de la blessure de Cyril Baille et l’autre par l’absence de Teddy Thomas, mis à disposition de son club ce jeudi.
Pour Teddy Thomas, titulaire lors des trois premiers matches du Tournoi, c’est un gros coup dur. Mais aussi un certain désaveu. Oui, il a rendu trois copies mitigées, mais de là à ne pas être du voyage en Ecosse, c’est une grosse surprise. Le Racingman pâtit du retour de Damian Penaud, qui va le remplacer numériquement. Il se voit devancer dans la hiérarchie des ailiers par Gaël Fickou, qui n’est pas un pur spécialiste du poste, et même par le novice Gabriel Ngandebe, retenu dans les 28.
Poirot plutôt que Gros
Au sein de la ligne de trois-quarts du XV de France, cela devrait être le seul et unique changement par rapport au match du pays de Galles (victoire 23-27, NDLR). Devant, une seule retouche sera apportée. Et selon les ultimes indiscrétions et les entraînements de ces derniers jours, Jefferson Poirot évoluait avec ceux qui portaient les chasubles des titulaires.
Ce serait un joli retour en grâce pour celui qui avait été écarté pour le déplacement à Cardiff. L’expérience du Bordelais (35 sélections) semble avoir pris le dessus sur le jeune Toulonnais Jean-Baptiste Gros. Gêné à une cheville dans la semaine, Paul Willemse tiendra bien sa place en deuxième ligne. Camille Chat, lui, est toujours en délicatesse avec ses adducteurs. Une décision sera prise au dernier moment. S’il est apte, il débutera sur le banc.
Honnêtement, dire que j’ai eu un déclic tel jour précisément, pour être maire, non. En revanche cette ville je l’aime depuis mon adolescence et jamais ce sentiment n’a faibli » lâche d’emblée Joaquim Pueyo.
Cette adolescence, c’est rue de la Chaussée qu’elle se passe, dans un immeuble avec vue sur l’hôtel de ville, déjà. Immeuble déconstruit depuis pour ouvrir des artères pénétrantes sur cette cité.
Si les parents de Joaquim Pueyo partent s’installer à Livaie il ne se passe pas une semaine sans que sa route ne le mène vers la Cité des Ducs. Le jeudi tout spécialement, avec ce marché hebdomadaire ou bien la sortie ciné familiale…
Une ville dans son ADN
S’il affectionne la campagne, la ville est tout de même dans son ADN, « elle était tellement riche d’animations. »
Bac en poche il met le cap vers l’université au Mans mais revient constamment à Alençon où il a toute sa vie sociale, ses copains d’enfance.
Lorsqu’en 2008 on lui propose de conduire une liste aux municipales il avoue avoir eu un temps d’hésitation.
J’avais une vie professionnelle très riche à la tête du plus grand centre pénitentiaire d’Europe, à Fleury-Mérogis, j’étais aussi conseiller départemental depuis 1988 ».
Mais Alençon est dans son cœur et il y voit déjà son potentiel, des aménagements structurants sur le long terme.
Trouvez donc une ville de la même strate avec autant d’équipements de qualité, qu’ils soient culturels, sportifs, un vrai réseau d’entreprises… une ville qui a beaucoup d’atouts et je suis toujours peiné qu’elle ne soit pas suffisamment valorisée ».
Mettre la ville en valeur
Alors il se lance, avec l’idée de faire d’Alençon une cité à la qualité de vie enviée. « C’est l’esprit des grands travaux des 31 Projets, le château, lieu tellement emblématique que l’on se devait d’ouvrir, Anova, le cinéma, la gare… »
Et ce n’est pas terminé assure-t-il, voyant dans ces projets aboutis « une base » pour d’autres réalisations notamment vers le logement, la mobilité, les énergies propres, l’attractivité du centre-ville, le centre hospitalier…
La pierre a été dégrossie, « place au ciselage, comme de la dentelle ! »
Un engagement qu’il dit avoir chevillé au corps comme lorsqu’il faisait partie des Francas et créait des animations bénévoles sur Perseigne. Comme lorsque, étudiant, fils d’ouvrier maçon, il s’est forgé ses convictions politiques. « Je dois tout à l’Education nationale, tout mon parcours », du bac de maths à ses études en histoire et droit public jusqu’à l’administration pénitentiaire.
Si ses missions parlementaires l’amènent loin d’Alençon, il dit avoir toujours en tête d’y glaner des idées susceptibles de s’y décliner.
Et chaque retour en cité des Ducs est « un vrai plaisir, tout comme le plaisir d’arpenter les massifs forestiers qui la bordent. »
L’élu urbain qu’il est affectionne la campagne Il a tout de même été porté sur les fonts baptismaux par Pierre Mauger qui l’a soutenu sur son canton rural en 1988. Il restera son mentor.
L’objectif de Pierre Llorca, originaire de Bayeux (Calvados), c’était de devenir chanteur. « J’étais batteur et je voyais mon collègue qui était sur le devant de la scène. J’avais envie de prendre sa place ! » Quand il a entendu Mika, en 2007, il a eu, à l’âge de 7 ans, une révélation. Onze ans après, ce fan inconditionnel du chanteur pop libano-britannique choisit de franchir le cap et de changer d’instrument : la voix.
« On m’a souvent dit que j’ai la même voix que mika »
Pierre Llorca, 19 ans, s’est lancé il y a un an et demi, en 2018, dans un Tribute to Mika. À la façon des tribute de Queen ou d’AC/DC :
On m’a souvent dit que j’ai la même voix que Mika et la même attitude quand je me mets à chanter.
Depuis, le jeune homme surfe sur cette particularité vocale qui fait de lui un sosie de Mika, l’artiste pop aux 5 albums studio. En juin 2019, il est auditionné dans le cadre d’un casting de l’émission The Voice (TF1). « Bruno Berberes, le directeur de casting a remarqué que ma voix est très proche de celle de Mika. Mais rapidement, j’ai vu que je n’avais pas ma place dans ce genre d’émission où il faut avoir sa propre voix et sa propre personnalité ». Pierre Llorca assume :
Mon objectif musical, c’est vraiment de reprendre les chansons de Mika. Je me retrouve dans sa vie. Comme lui comme pour moi, l’école, ça n’a jamais été trop facile et je me suis réfugié dans la musique. J’ai la même conception de la musique que lui. Quand j’écoute ses morceaux, même après douze ans, j’ai toujours des frissons.
Pierre Llorca a trouvé également un réconfort dans la musique de son idole. « Mika m’a aidé à me relever de moments dont je ne pensais pas me remettre ». Le chanteur amateur a bien essayé d’avoir l’avis du premier intéressé. « Je lui ai envoyé un titre sur Instagram il y a huit mois mais je n’ai pas eu de réponse ». Mika, si tu écoutes…
Vidéo : Stuck in the Middle par Pierre Llorca
Deux concerts au calendrier avant l’été
Pierre Llorca, alias Myka, sera au Meuh Festival le 16 mai 2020 à la Ferme de Varembert, à Esquay-sur-Seulles, dans le cadre du Meuh Fest. Puis à la Rochambelle, à Caen, le 13 juin 2020. « La Rochambelle, en 2019, c’était mon premier concert. Voir treize mille personnes devant la scène, ça fait drôle ! »
Suivre l’actualité de Myka tribute to mika sur Facebook et sur Instagram.
C’est une habitude qu’a pris l’Unef depuis plusieurs années et que le syndicat étudiant a perpétué cette année encore. Alors que dimanche 8 mars 2020 aura lieu la journée internationale des droits des femmes, les amphithéâtres de l’université de Nanterre (Hauts-de-Seine) sont renommés pour toute la semaine.
Ainsi, c’est une vingtaine de lieux de la fac qui changent de nom symboliquement durant quelques jours. Imane Ouelhadj, présidente de l’UNEF Nanterre, explique l’origine de la démarche :
On part du principe que les amphithéâtres sont renommés principalement avec des noms d’hommes.
Pour les renommer, diverses femmes ont été mises en avant. Avec des noms peu habituels ou peu attendus. « L’année dernière, il y avait des noms de femmes qui reviennent souvent, comme Simone Veil. Là, on a voulu faire en sorte qu’une jeune fille puisse se reconnaître », ajoute Imane Ouelhadj.
« Des choix pour correspondre à la société française »
Si Simone Veil a déjà un bâtiment à son nom sur le campus, quatre nouveautés ont été mises en avant par le syndicat : la journaliste Rokhaya Diallo, la militante Assa Traoré et les chanteuses Aya Nakamura et Beyoncé. La présidente de l’Unef Nanterre justifie ces choix :
Nous avons fait le choix de femmes qui marquent la société. Beyoncé est engagée pour les droits des femmes et fait des chants engagés. Assa Traoré est la cible d’insultes racistes ultra-violentes. Ce sont des choix pour correspondre à la société française.
Si ces noms n’ont pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux, d’autres ont également été affichés sur le campus : Greta Thunberg, Julie Daubié, Louise Michel, Adèle Haenel, Serena Williams ou encore Malala Yousafzai. De quoi « diversifier les profils » et les noms des amphithéâtres jusqu’à la fin de la semaine.
En vue de la journée internationale de lutte pour le droit des femmes nous avons renommé l’ensemble des amphis de la fac avec des noms de femmes influentes !✊🏼✊🏾✊🏽✊🏿 Du coup voilà un petit aperçu 🥰
La réunion de lancement du spectacle Secret défense prévu les quatre week-ends de juin prochain au Château de Rambouillet (Yvelines) s’est tenue dimanche après-midi dans l’amphithéâtre de la Bergerie.
Les quelques 600 volontaires sélectionnés suite au casting ont été accueillis chaleureusement par Charles, Julie, Mahaut, Marguerite, Morgane et toute l’équipe.
A en croire les acteurs qui ont déjà commencé à apprendre leur texte, les figurants très motivés également et les volontaires pour aider en coulisses, tout aussi indispensables pour que ce fabuleux spectacle puisse avoir lieu, Secret défense promet d’être une très belle aventure collective.
Quant à la reconstitution du sommet d’Etat en 1959 entre De Gaulle et Eisenhower, elle promet d’être spectaculaire, car tout est prévu pour que les spectateurs soient plongés dans les coulisses d’une journée historique hors du commun, en plein contexte de Guerre froide. Les volontaires ont reçu leur badge, leur livret très précieux, et vont avoir la chance d’être encadrés par une équipe de responsables d’ateliers pour la mise en scène.
Qu’il s’agisse du briefing sur les consignes de sécurité lié à l’arrivée imminente d’Eisenhower, de la scène sur le perron avec les flashs des photographes qui crépitent, du salon des diplomates, de la scène du protocole, de la chambre des délégations, pour ne citer que quelques exemples de lieux dans ce parcours qu’emprunteront les spectateurs, chacun a hâte que les répétitions commencent dans quelques jours.
Samia Bentato
Secret défense recherche des musiciens (vents, bois, cordes) pour la fanfare, des menuisiers, des bricoleurs, des ébénistes, des magnétophones, mais aussi des objets tels que des machines à écrire et des magnétophones. Ecrire à coulisses.rambouillet@gmail.com
L’épidémie du coronavirus a un impact sur Airbus et le secteur aéronautique. Entendu en commission au Sénat, le 4 mars 2020, le patron d’Airbus Guillaume Faury s’attend à une « situation encore plus difficile cette année et l’année prochaine, étant donné l’impact du coronavirus sur le trafic international, l’arrêt d’un certain nombre de lignes et donc une certaine surcapacité, au moins à court terme, qui ne va pas améliorer la situation ».
Pour le président exécutif d’Airbus, « il y aura probablement moins de contrats à gagner en 2020, sur la partie long-courriers ». Alors que la liste des lignes suspendues et des vols annulés ne cesse de s’allonger, l’association du transport aérien international (IATA) évoque d’ailleurs un scénario catastrophe pour les compagnies aériennes.
Une première compagnie a déposé le bilan
Dans le cas d’une pandémie mondiale n’épargnant aucune destination, la perte de chiffre d’affaires pour les compagnies en 2020 pourrait atteindre jusqu’à 113 milliards de dollars.
Le groupe Lufthansa a déjà fait savoir qu’il allait immobiliser 150 avions, soit environ 20 % de sa flotte, peut-on lire dans Les Echos. De son côté, la compagnie régionale britannique Flybe, déjà au bord de la faillite, vient de déposer le bilan.
Alitalia et Norwegian sont aussi dans le rouge. Ailleurs dans le monde, Air India, Malaysia Airlines, South African Airways, Kenya Airways, Thai et Etihad sont cités comme devant leur survie à la générosité de leurs gouvernements…
Aux Sables-d’Olonne, comme chaque année, toutes les grandes surfaces ont accepté d’accueillir les bénévoles de la section des Olonnes des Restos du Cœur vendredi 6 et samedi 7 mars 2020 ainsi que la matinée du 8 pour les magasins ouverts le dimanche dans le cadre de la grande collecte nationale.
Sont ainsi parties prenantes de l’opération Leclerc, les Lidl d’Olonne et du Château, les Super U d’Olonne et de la Chaume, Intermarché, Biocoop, et les Carrefour Castlenau, de la Garlière et des Présidents. Le Super U du Château-d’Olonne accueillera les bénévoles de la section des Achards.
Plusieurs enseignes apportent leur aide en matière de transport ou effectuent des dons tout au long de l’année.
Une centaine de bénévoles
Une centaine de bénévoles seront sur les rangs pendant la collecte. Selon Joël Brégaint, coresponsable des Restos du Cœur des Olonnes,
En 2019, nous avions collecté quinze tonnes de denrées.
Sont attendus des produits alimentaires non périssables en petit conditionnement : conserves de poisson et de viande, de légumes, riz, légumes secs, desserts, conserves de fruits, chocolat, compotes, biscuits, confiture. En plus de l’alimentaire, la collecte permet de recueillir des produits pour bébés et des produits d’hygiène : savons, gel douche et shampoing, rasoirs, brosses à dents, dentifrice.
Huit listes se présentent au premier tour des élections municipales à Quimper (Finistère), dimanche 15 mars 2020.
Côté Quimper a sollicité chaque tête de liste en rendez-vous et lui a soumis les mêmes questions. Isabelle Le Bal, de Vent d’Ouest – Avel Gornôg, prolonge notre série à retrouver chaque jour jusqu’au 11 mars.
J’y suis attachée parce que c’est ma ville de naissance et le lieu d’une vie épanouie. C’est une ville où bat le cœur de la Bretagne, où la création bretonne est très forte. C’est une ville de littérature.
Ce qui vous agace à Quimper ?
La dégradation des rivières et donc de l’image de la ville. Les quatre sont polluées et sont synonymes d’inondation dans l’esprit des habitants. Or, elles font partie de l’identité de la ville et les mettre en valeur est un véritable enjeu.
La précarité et l’appauvrissement des habitants, les difficultés rencontrées par les familles. Je propose la création d’une mutuelle communale pour y apporter une réponse.
Avez-vous des rituels incontournables dans la semaine ?
Le dimanche est sacré pour moi. Il est dédié à ma vie privée, ma vie familiale. J’aime consacrer du temps à la lecture. C’est ma nourriture, ma respiration.
J’aime aussi marcher dans le vieux Quimper. Dans les rues piétonnes autour de la cathédrale. Je fais tout à pied.
Si vous devenez maire, quelle mesure mettrez-vous en œuvre en premier ?
Je demanderai à l’Unicef le label Ville amie des enfants pour marquer notre intention de porter une attention particulière aux enfants et aux adolescents dans les politiques publiques. Nous les mettrons au cœur de notre action.
Àge : 55 ans.
Mariée, un enfant.
Profession : éditrice.
Engagement politique : présidente de l’association Culture arts et lettres des îles, trésorière de l’association Engagées.bzh, membre du Modem.
Mandats : élue à Quimper depuis 24 ans ; première adjointe au maire de Quimper chargée de l’administration générale, vice-présidente de Quimper Bretagne occidentale chargée des ressources humaines et de l’enseignement supérieur , conseillère régionale.
Tout récemment, le service des espaces verts de Dinard (Ille-et-Vilaine) a constaté des vols de fleurs dans les massifs municipaux. Notamment du côté de la promenade au Clair de Lune.
C’est récurrent, et cela n’arrive bien sûr pas qu’à Dinard. Mais, mine de rien, cela finit par représenter un préjudice pour la Ville, labellisée 4 fleurs. Et cela a de quoi lasser, aussi, les agents municipaux…
« Tous les ans, c’est pareil, convient Franck Ribanneau, responsable de la police municipale. Mais ça ne veut pas dire qu’on laisse passer, c’est de l’argent public. Alors on intensifie nos patrouilles et on essaie de faire gentiment passer le message via notre page Facebook. »
C’est aussi l’occasion de rappeler que ces vols sont « passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 45 000€ et de 3 ans de prison ».
Si voler dans des parterres municipaux pour fleurir son jardin semble déjà mesquin, que dire de ceux qui subtilisent des potées sur les tombes des cimetières ?
Pourtant, comme tant d’autres villes, « Dinard n’est pas épargnée non plus par ce type de vols », confirme Franck Ribanneau.
« Si cette année n’est pas une édition anniversaire pour Le Ferté Jazz Festival, nous en célébrerons pourtant trois : les 50 ans de carrière de Lucky Peterson, les 40 ans de carrière de Kassav’et enfin, les 30 ans de carrière dePopa Chubby ».
C’est avec ces mots réjouissants qu’a commencé, mercredi 25 février, la conférence de presse organisée par les programmateurs de l’événement. À cette occasion, le détail des festivités qui se dérouleront du 26 au 28 juin prochain a été dévoilé.
Un programme éclectique
Le mot d’ordre ? Le jazz sous toutes ses formes et toutes ses influences comme en atteste le choix des têtes d’affiches. Parmi elles, Deluxe pour le côté électro-pop et le groupe mythique Kassav’, fondateur du zouk.
Le reste de la programmation est riche et éclectique, elle va des influences médiévales prônées par Sylvain Rifflet, en passant par l’œuvre de Kyle Eastwood qui entremêle dans son œuvre cinéma et musique, en passant par la Seine-et-Marnaise Clémentine Decouture qui revisitera les grands airs du répertoire de la comédie musicale, des génériques aux dessins animés. Le tout partagé entre la scène Île-de-France (pour des concerts gratuits) et le grand chapiteau.
L’ambition d’un tel festival est de faire connaître et développer la culture dans le monde rural, souligne Ugo Pezzetta, le maire de La Ferté-sous-Jouarre.
Mais plus qu’une série de concerts, le Ferté Jazz Festival c’est aussi une multitude d’événements en amont et en aval du grand rendez-vous. Grâce à un partenariat pérenne avec l’Éducation nationale, de nombreuses classes sont impliquées dans des projets pédagogiques « Jazzy » : les unes pour préparer un spectacle de danse, d’autres pour une pratique du chant choral, et les scolaires bénéficient d’ateliers de découvertes musicales.
Demandez le programme !
Vendredi 26 juin, soirée Groove
Sur la scène Île-de-France : Thierry Maillard Big Band Zappa Forever et Les Krakens
Sur la scène du grand chapiteau : Deluxe et Lucky Peterson (qui fête ses 50 ans de carrière)
Samedi 27 juin, soirée Jazz du monde
Sur la scène Île-de-France : Sylvain Rifflet, Altérité, Caribop et un lauréat de Ferté Jazz émergence
Sur la scène du grand chapiteau: Kassav’ et Jowee Omicil
Dimanche 28 juin, soirée cordes sensibles
Sur la scène Île-de-France : Elisa Jo, Clémentine Decouture et un lauréat du Ferté Jazz émergence
Sur la scène du grand chapiteau : Popa Chubby, Kyle Eastwood et Roberta Roman trio
Les seniors ne sont pas en reste et des concerts seront organisés dans les Ehpad. Quant aux musiciens du territoire, ils sont invités à se produire dans le cadre du Festival Off.
« Rayonner sur tout le territoire »
Lors du festival, les familles pourront profiter de diverses animations : brocante musicale, jeux et ateliers sur l’espace jeune public, marché artisanal… Et grâce à « Ferté Jazz en balade », les festivaliers pourront découvrir la région à travers des visites et balades fluviales organisées par l’Office de tourisme de Coulommiers Pays de Brie.
L’agglo, le département et la région ont conscience de l’atout que représente l’événement et s’engagent aux côtés du maire.
L’enjeu est de faire venir des festivaliers plusieurs jours pour que leur présence rayonne sur tout le territoire comme c’est le cas pour Jazz in Marciac et le festival d’Avignon qui génèrent un budget important sur lequel les villes peuvent compter au cours de l’année, indique Guillaume Damerval, gérant de la Spedidam, société de gestion collective des droits de propriété intellectuelle des artistes-interprètes.
Cette dernière accompagne le Ferté Jazz Festival en l’inscrivant dans le dispositif national des festivals labellisés « réseau Spedidam ».
Réservations
La billetterie est ouverte sur le site fertejazz.com, auprès des offices de tourisme de Jouarre et Coulommiers et à l’Agence du Marché à La Ferté-sous-Jouarre.
Pass 3 jours : 65€ (jusqu’au 10 mai) et 80€ (à partir du 11 mai).
Peut-on rouler en toute sécurité à vélo dans Rambouillet ?
Voici, en condensé, la question qui a été posée aux habitants à travers la deuxième édition du Baromètre « ParlonsVélo ». Organisée entre le 9 septembre et 30 novembre, par la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), cette enquête nationale, soutenue par le ministère de la Transition écologique, devait évaluer les ressentis sur le vélo, partout en France. À Rambouillet, cette deuxième édition a recueilli 258 réponses.
En accueillant l’été dernier le Tour de France, puis le départ de la course cyclotouriste Paris-Brest-Paris, Rambouillet se voulait la ville du vélo. Dans la pratique, au quotidien, il semble
pourtant plus difficile de se déplacer à bicyclettes.
Note en baisse
Si, au niveau national, la FUB note que « 40 % des répondants estiment que les conditions de circulation à vélo dans leur ville ont évolué positivement depuis deux ans », à Rambouillet (Yvelines), la note générale est en baisse. Elle passe de 2,68 à 2,52 (sur six points). 90 % des répondants considèrent que la situation ne s’est pas améliorée dont plus de 30 % qui pensent qu’elle s’est dégradée.
Les différentes pistes des candidats
Pour les Municipales à Rambouillet (Yvelines), les candidats ont évoqué la question à plusieurs reprises lors de la campagne.
Pour David Jutier (EELV. Rambouillet en commun), c’est simple : « Tout reste à faire. Il faut réserver 25€ par habitant quand aujourd’hui c’est 3 à 4€ pour peindre des pictogrammes ! Il faut en premier lieu sécuriser les axes dangereux entre La Clairière et le centre-ville avec le rond-point de La Louvière ainsi que la Mare aux moutons. Il faut commencer par connecter les pistes cyclables avec les collèges et les écoles ». il veut réinstaller un local avec un atelier vélo pour faciliter la vie des cyclistes.
Gilles Schmidt propose dans son programme, une Maison du vélo « qui évoluera au cours du mandat pour proposer de plus en plus de services ». Il a signé les 14 propositions pour le vélo et signera le Pacte pour la transition : « car il faut impulser une tendance et appliquer les 14 propositions mais sur l’ensemble du mandat. Le maire doit donner un signe fort, une dynamique pour faire évoluer les choses ».
« Nous devons mieux respirer et circuler dans Rambouillet notamment à vélo. Nous consacrerons 10M€ pour la remise en état de la voirie et un budget de 25€ par an et par habitants pour le développement des pistes cyclables. un véritable réseau pour accéder à la gare et aux établissements scolaires. Nous étendrons la zone 30 »
Véronique Matillon de Rambouillet, Ensemble vers l’avenir n’a pas signé mais souhaite travailler dès le début du mandat avec l’association des cyclistes de Rambouillet: « A Rambouillet, ce n’est pas facile partout. C’est pourquoi, il faut d’abord les liaisons entre les quartiers, là où il y a des ruptures. Un élu sera désigné et dédié à circulation douce. Sur la question de la mobilité, il y a le vélo, mais aussi les piétons et la prise en compte des personnes en fauteuil roulant ».
La candidate compte beaucoup sur le projet de réaménagement complet autour de la gare pour encourager à l’usage du vélo et aux circulations douces à travers la ville.
Jean-Marc Seyler de la liste de gauche : « Le préalable est résoudre l’état de la voirie. Encore plus que des pistes cyclables, il veut aménager des couloirs pour protéger les vélos. Il ne faut pas oublier des lieux pour permettre à chacun de stationner son vélo en toute sécurité ». Il pense que l’incitation à prendre le vélo sera bénéfique pour le commerce local. Un avis partagé par David Jutier. « Le cycliste est un bon client régulier pour les commerces du centre-ville »
14 propositions
Trois des listes en présence à Rambouillet ont ratifié ces 14 propositions de l’association rambolitaine des cyclistes et de l’atelier Cycle et recycle (réseau cohérent, journée sans voiture, stationnement, culture vélo) pour faire de Rambouillet une ville cyclable.
Il s’agit de : Rambouillet à gauche, vivante et solidaire (Jean-Marc Seyler), Rambouillet en commun (David Jutier) et Générations Rambouillet (Gilles Schmidt).
Pour le débat démocratique, Sébastien Roehm aurait aimé affronter une liste adverse à l’occasion de ces municipales. Le maire sortant de Goupil-Othon (commune nouvelle de l’Eure créée le 1er janvier 2018) pensait même que ce serait le cas, après les tensions observées avec les élus du Tilleul-Othon, en 2018. Il n’en sera rien. Sébastien Roehm est à la tête de la seule liste proposée aux suffrages des électeurs de la commune.
Le nombre de conseillers municipaux passera de 26 à 19. La liste « L’Union pour Goupil-Othon » respecte la parité et a été constituée avec la volonté de respecter une représentativité des deux communes déléguées. « Six personnes du Tilleul-Othon et 13 de Goupillières font partie de la future équipe municipale », présente Sébastien Roehm. La moyenne d’âge des candidats est de 41 ans.
La commune nouvelle s’était créée autour du projet de regroupement des pôles scolaires. La construction du nouveau pôle, situé sur le territoire de Goupillières, sera le projet majeur de la prochaine mandature. « Le dossier est déjà bien avancé puisque nous en sommes à l’instruction du permis de construire », souligne la tête de liste.
Les locaux de l’ancienne école du Tilleul-Othon seront réhabilités « afin de les réaffecter et offrir du service de proximité. Plusieurs pistes de travail sont actuellement explorées. »
Autre projet qui sera finalisé au cours des prochains mois, le Plan local d’urbanisme. Le projet de l’équipe prévoit également de se pencher sur la défense incendie, de faire évoluer l’éclairage public en remplaçant les lampes à sodium par de l’éclairage LED, de mettre en place le dispositif de participation citoyenne pour « accentuer la sécurité sur l’ensemble du territoire et limiter la délinquance itinérante ». Les colistiers souhaitent pérenniser le centre de secours « par un partenariat accentué avec nos sapeurs-pompiers ».
Sébastien Roehm et les membres de sa liste évoquent enfin leur intention « d’attirer des commerces ambulants à venir s’installer ponctuellement sur la commune. Sur ce point, un projet de distributeur de pain pourrait voir le jour ». D’autres actions seront à découvrir sur le programme distribué actuellement à la population.
Sébastien Roehm, 49 ans, fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, maire sortant ; Annabelle Cosnard, 47 ans, co-gérante d’entreprise ; Grégory Noël, 36 ans, plombier-chauffagiste ; Christelle Carpentier, 47 ans, chef d’atelier ; Didier Beaumesnil, 36 ans, coordinateur maintenance ; Sonia Guédon, 40 ans, adjoint administratif ; Nicolas Deshayes, 46 ans, ouvrier logistique ; Corinne Hue, 49 ans, ouvrière spécialisée ; Bruno Charlet, 56 ans, ouvrier logistique ; Stéphanie Lechevallier, 41 ans, vendeuse ; Benjamin Tourin, 25 ans, régleur ; Anita Scipion, 47 ans, intervenante en ménage ; Dany Boucher, 43 ans, technicien de maintenance ; Sophie Flat, 53 ans, professeure des écoles ; Stéphane Bréard, 44 ans, électricien ; Lauriane Cornille, 39 ans, professeure des écoles ; Alexandre Deparrois, 29 ans, dessinateur en agencement ; Laure Séhier, 51 ans, adjointe de caisse ; David Milon, 39 ans, magasinier. Suppléants : Maria Sergent, 52 ans, agent technique ; Nicolas Bernard, 35 ans, co-gérant d’entreprise.
Leurs vidéos n’ont peut-être pas encore fait le tour du monde. Mais elles ont déjà traversé l’Atlantique. Au moins celle qui a été diffusée dans « Right this minute », l’une des émissions de télévision les plus regardées aux États-Unis et au Canada depuis 2011 qu’elle existe. Un show cathodique quotidien d’une demi-heure consacrée aux vidéos virales.
Ils se filment avec leur smartphone
Mais qu’ont donc fait de si extraordinaire Antoine Verdier, originaire de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), et Adrien Dupuy, capitaine et permanent du club de tennis de table (nationale 3) de Dinan (Côtes d’Armor) ?
Des trick-shot, ces frappes ou lancers improbables, spectaculaires, avec une balle ou un ballon, figures (très) libres qui consistent, par exemple, à marquer un panier de basket de dos, envoyer du pied un ballon directement dans une poubelle à travers une fenêtre (ouverte, bien sûr), ou, indirectement, dégommer, après plusieurs rebonds ou bandes sur des murs, une petite cible lointaine, par exemple un gobelet en plastique posée sur un trépied.
C’est ce genre d’exploits, avec des variantes, que les deux compères réalisent avec une certaine aisance. Et qu’ils filment avec leur smartphone.
Amazing 🔥Le show diffusé sur une émission de télévision américaine ! 📺http://www.rightthisminute.com/video/nailing-crazy-trickshots-from-afar
Bons joueurs de tennis de table au niveau national, anciens coéquipiers à Thorigné-Fouillard (Ille-et-Vilaine) et, il n’y a pas si longtemps, champion de Bretagne juniors de double ensemble, c’est par des performances raquettes en mains qu’ils ont réalisé leur première vidéos. Un véritable festival de « roulettes ».
Kings of the « roulettes »
Des « roulettes » ? Ces coups incroyables joués non pas au-dessus du filet mais en le contournant grâce à l’effet imprimé à la balle, qui roule sur la table (d’où le nom). Et à ce jeu, les deux compères, de 22 ans chacun, s’amusent bien, explique Adrien Dupuy :
« La première fois, c’était en décembre 2017. On était sur un jeu vidéo. Une des manettes a lâché. Du coup, on est allé joué au ping-pong dans le garage. On a commencé à filmer. Et on a bien kiffé, jusqu’à 4 ou 5 heures du mat’. Le lendemain, on a mis ça sur Facebook, et on s’est rendu compte que, très vite, c’était pas mal regardé et partagé ».
Du coup, les deux compères se sont pris au jeu, « on a refait deux vidéos en 2018 ».
« On improvise, on tente des trucs »
Plutôt adroits, agiles et sportifs, en plus d’être imaginatifs, ils n’ont pas limité leurs performances au seul ping-pong, « on voulait aussi sortir de notre zone de confort », et se sont risqués à oser quelques performances de foot et de basket.
« On ne prépare rien, on improvise. Cela nous prend comme ça… ». Selon là où ils se trouvent, sur un terrain de street-basket ou une piste de BMX à Chantepie (Ille-et-Vilaine), sur la plage du Sillon à Saint-Malo ou dans une salle de tennis de table, voire même dans la rue :
« On tente des trucs. Ça marche rarement du premier coup. Faut même souvent pal mal de tentatives, ça peut durer plus de quatre heures. Et des fois, avec un coup de chance… On filme en permanence. Et on fait un montage après »
Au total, ils ont produit six vidéos en à peine deux ans. Et une septième devrait bientôt être réalisée.
Leurs vidéos ont été vues plus de 120 000 fois pour la plus regardée, score pas si impressionnant que cela, « mais avec une toute petite communauté sur nos pages facebook personnelles ».
Au culot, Adrien Dupuy a adressé les vidéos de ces exploits à quelques médias spécialisés. Et cela a donc retenu l’attention de « Right this minute ».
Ce qu’il y a de bien avec une émission sur les vidéos virales, c’est qu’elle est, souvent, elle-même… virale.
À peine avaient-ils fait le buzz aux States que la production d’une émission de la télévision française les appelait pour le casting de la prochaine saison.
On n’a peut-être pas fini d’entendre parler du Dupuy – Verdier show.
La compagnie spatiale américaine SpaceX a annoncé jeudi 5 mars 2020 un partenariat destiné à envoyer dès l’année prochaine trois touristes vers la Station spatiale internationale (ISS). Ce qui n’a pas été fait depuis plus de dix ans.
Building the International Space Station’s successor.
Booking a Crew Dragon mission with @SpaceX for our first flight – the first fully private flight to ISS in history.
La société d’Elon Musk a passé un accord avec Axiom Space pour lui céder des places à bord de sa capsule Crew Dragon.
Un billet à plusieurs dizaines de millions de dollars
Prévu pour le deuxième semestre de 2021, ce voyage « marquera un tournant dans l’universalisation de l’accès à l’espace », s’est félicité le patron d’Axiom Space, Michael Suffredini, sans en dévoiler le prix.
Chaque lancement de sa fusée Falcon 9 coûte à Space X environ 60 millions de dollars. En ajoutant le coût de construction de la capsule, on peut estimer que le billet pour l’ISS s’élèvera à plusieurs dizaines de millions de dollars.
Huit touristes de l’espace ont déjà effectué un voyage vers la station internationale, dans les fusées russes Soyouz.
Le premier fut Dennis Tito, qui avait payé 20 millions de dollars en 2001 pour un séjour de huit jours dans l’ISS. Le dernier en date fut le fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, en 2009.
SpaceX avait annoncé en février un autre partenariat, avec la société Space Adventures, pour envoyer quatre touristes en orbite à une altitude encore jamais atteinte par un vol privé.
Cette mission est également programmée pour la fin de l’année 2021, mais devrait vraisemblablement n’avoir lieu qu’en 2022.
D’autres sociétés proposent des voyages (presque) spatiaux
Les sociétés Virgin Galactic (Richard Branson) et Blue Origin (Jeff Bezos) sont elles aussi impliquées dans le tourisme spatial.
Elles sont en train de développer des vaisseaux capables d’envoyer des passagers privés, pendant quelques minutes, juste au-dessus de la frontière de l’espace (80 ou 100 km selon les définitions choisies par chaque société), moyennant 250 000 dollars ou plus dans le cas de Virgin.
Ce que propose SpaceX est beaucoup plus ambitieux au moyen de sa fusée réutilisable Falcon 9, la même qui envoie des satellites dans l’espace et acheminera des astronautes vers l’ISS.
Boeing développe parallèlement pour la Nasa un véhicule, Starliner, pour rallier l’ISS. Boeing veut y faire voyager des passagers privés à l’avenir, mais le développement de Starliner est freiné par d’importants problèmes de logiciels qui ont failli provoquer sa perte lors d’une mission d’essai non habitée en décembre.
L’actualité du week-end sera forcément dominée par la quatrième journée du Tournoi des 6 Nations. Attention toutefois : il n’y a que deux matches au menu, Irlande-Italie ayant été reporté en raison de l’épidémie de coronavirus.
🏴🇫🇷 Prochaine étape : l'Ecosse ! Bien accompagnés par le staff, les Bleus sont concentrés sur le match de dimanche et sur un seul objectif : la victoire !
La pluie qui tombe à verse, ce jeudi 5 mars 2020 au matin, ne décourage pas l’équipe de Jean-Paul Lecoq. Parapluie dans une main, flyers dans l’autre, le député communiste et ses soutiens tractent de bon matin dans le quartier de Massillon. « Le 15 mars, ne vous trompez pas de bulletin ! » incitent-ils.
Ce n’est donc ni la météo – « de toute façon on a fait presque toute la campagne sous l’eau, preuve qu’on résiste », sourit la tête de liste – ni les résultats du sondage publié la veille par CNews qui entameront la motivation des militants du Havre citoyen. « Bien sûr, on se dit que ça va être difficile, admet Alain Ponvert, l’un des colistiers. Mais on y croit ! »
Crédité de 25 % des intentions de vote, contre 42 % annoncées pour Édouard Philippe et la majorité sortante, le candidat se veut optimiste. « La première fois que j’ai été élu député, je n’avais fait que 16 % au premier tour et mon adversaire 40 % », se souvient-il.
Surtout, « ça a été fait avant le 49.3 », rappellent les membres de l’équipe. Et à neuf jours du premier tour du scrutin municipal, ils n’hésitent pas à faire du passage en force sur la réforme des retraites un argument de campagne contre l’adversaire numéro 1. « Le candidat du 49.3, on sait tous qui c’est ! », répète Nathalie Lahoussaine.
Tracts à la main, la conseillère municipale communiste sortante (qui ne figure pas sur la liste) pousse ce matin la porte de chaque boutique -« là où il y a des travailleurs » – qui se trouve sur son trajet. « Chaque voix va compter », complète l’un de ses camarades, tout en continuant de tendre ses flyers aux passants.
Inquiétudes sur l’union de la gauche
Ce qui compte aussi, c’est ce qui se passera dans l’entre deux tours. En additionnant les intentions de vote des Verts (16% toujours ce même sondage) à celles attribuées à la liste Un havre citoyen, la gauche unie pourrait donner quelques inquiétudes au Premier ministre, qui ne dispose lui que d’une maigre potentielle réserve de voix. « La porte leur est ouverte », assure en ce sens Jean-Paul Lecoq, se définissant comme « un coco écolo depuis toujours. Mais ils sont compliqués, et il ne faudrait pas qu’ils se trompent d’adversaire dans cette campagne », s’inquiète-t-il.
Chez les militants, on redoute aussi que « la triangulaire ne soit pas celle qu’on attend (avec le RN ndlr) mais face aux Verts. » Certains regrettent « ce gros raté. »
Au départ on discutait, on avait commencé à écrire le programme ensemble, et ils nous ont lâchés au dernier moment. Avec les Verts, ça aurait quand même été autre chose…
Sur la table du bistrot, où l’équipe se réchauffe autour d’un café avant de rejoindre la manifestation contre la réforme des retraites (parce « qu’on soutient tous ceux qui luttent »), les tracts estampillés « urgence écologique » en attestent : il y a du vert dans leur programme. Et en attendant de voir si cela sera suffisant pour assurer l’union, la campagne de terrain ne perd pas le rythme.
À chaque coin de rue, on joue la carte de la proximité. Des dossiers d’ouverture de commerce déposés à Caucriauville refusés par la mairie en passant par les soucis de matériel des pompiers de la caserne de Dollemard, ou encore les difficultés des soignants de l’hôpital Monod (qu’il rencontrera d’ailleurs plus tard dans la journée), Jean-Paul Lecoq égraine les sujets et veut montrer qu’il est « dans le quotidien des gens », parlant de « toutes ces petites choses qui peuvent améliorer la vie dans les quartiers. »
Au delà de taper sur le Premier ministre, qui n’a pas fait le déplacement la veille pour un débat organisée par une radio locale où tous les candidats étaient conviés, glisse-t-il au passage, « notre philosophie, ça n’a jamais été de faire une campagne sur la négation de ce qui a été fait. Nous sommes là pour proposer quelque chose d’autre, pour être dans le constructif plutôt que dans l’agressif. »
Insistant également sur la dimension « citoyenne » de sa liste (composée à un tiers de personnes issues de partis politiques), le candidat confie que « quoiqu’il arrive, je me suis régalé pendant cette campagne. De tout ma carrière politique, je n’avais jamais connu ça. » Difficile de savoir si cela suffira à déboucher sur scénario qu’il s’amuse à rêver, celui « qu’Édouard Philippe fasse 49,3 % au second tour, et nous 50,7 ».
« Nous avons rencontrés le Préfet du Morbihan ce vendredi matin. Il nous a informé des nouvelles dispositions qu’il a prises, » indique Bruno Kerdal, président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie du Morbihan (UMIH).
« Le dernier arrêté Préfectoral, permet aux discothèques du Morbihan de rouvrir normalement excepté dans les zones clusters. Pour les communes limitrophes citées dans l’arrêté, ouverture mais à 50 % de la capacité autorisée. Le Préfet a bien insisté sur le fait que la situation pouvait évoluer dans un sens comme dans un autre, suivant l’évolution duCoronavirus. »
Nous l’avons informé du nombre important d’annulations, de réservations que subissaient les Hôtels et Restaurants, mettant ceux-ci en grande difficulté, »
« Pour les entreprises des « zones clusters » une indemnisation est à l’étude et nos responsables nationaux s’affairent auprès du Ministère de l’Economie afin d’obtenir des avancées. Pour les entreprises hors « clusters » il n’est pas prévu d’accompagnement supplémentaire aux mesures déjà mis en place (URSSAF, BPI, etc. »
Le président de l’UMIH devrait recevoir la Directrice Régionale adjointe de l’URSSAF, en début de semaine prochaine.
Il est pour moi indispensable de diffuser un message positif, incitatif, afin que la clientèle revienne dans nos établissements puisque nous ne sommes soumis à aucune fermeture (hors clusters). De plus, des mesures sanitaires supplémentaires seront mises en place dans les établissements, »
insiste encore le président de l’Union des Métiers et des industries de l’Hôtellerie.
Les responsables du syndicat soulignent « qu’au niveau national, la communication doit être rassurante pour faciliter les déplacements vers notre département et par conséquent, améliorer la fréquentation des hôtels mais également des restaurants. Nous comptons sur l’aide de la Région Bretagne, le Département ainsi que sur les agglos et les offices de tourisme pour apporter des solutions de nature à soutenir nos activités. »
Il faut faire comprendre au consommateur que la vie dans le Morbihan doit continuer pour éviter que la première victime du Coronavirus soit l’économie, »
La situation a tendance à revenir au calme. En témoigne l’abrogation de l’arrêté interdisant les rassemblements sans jauge. Un seul cas a été confirmé ce vendredi 6 mars 2020 à Saint-Philibert. C’est le 34e cas en Bretagne dont 25 dans le Morbihan.
C’est le deuxième cas dans la commune de 1500 habitants. Elle rejoint donc le cluster composé d’Auray, Crac’h, Brec’h, Carnac et l’autre cluster plus isolé de Saint-Pierre-Quiberon.
Cela signifie que les écoles de la commune vont être fermés à compter du samedi 7 mars et subira les mêmes interdiction de rassemblement imposés aux foyers épidémique.
Concernant le confinement de l’aéroport de Lorient, le trafic aérien a bien repris. La préfecture précise que la personne victime du malaise hier n’était finalement pas porteuse du virus.
Municipales 2020 à Vannes : vers une campagne 2.0
Malgré l’arrêté abrogé hier soir, difficile pour les candidats de revenir sur leur décision d’annuler les réunions publiques. Les listes vont devoir s’adapter notamment sur le net.
Trois hommes à bord d’une voiture ont été contrôlés jeudi 5 mars 2020 rue Corot, dans le quartier de Pontanezen à Brest, par des policiers du groupe de sécurité de proximité (GSP). Lorsque le conducteur a ouvert la fenêtre, ceux-ci ont senti des émanations de cannabis. Ils ont alors fait appel à la brigade canine pour procéder à une fouille du véhicule.
Ils ont découvert, dans la boîte à gants, 73 grammes d’herbe, 27 grammes de résine et une balance. Les deux passagers, respectivement âgés de 25 et 19 ans, transportaient avec eux un et deux grammes d’herbe. Quant au conducteur, âgé de 24 ans, s’il n’avait aucune substance illicite sur lui, il reconnaissait la possession du contenu de la boîte à gants. À son domicile, à Lambézellec, les policiers ont découvert une plaquette de cannabis, 200 mg d’herbe et de nombreux sachets prêts à la revente.
Les trois hommes, sans emploi, étaient connus des services de police. Le conducteur du véhicule a reconnu s’adonner à la revente régulière auprès d’une quinzaine de clients. Il est convoqué au tribunal le 7 novembre 2020.