Philippe Le Goff, maire de Guingamp, fait le point sur les dossiers de la rentrée. Au menu : les aménagements autour du Trieux et un label “Made in Guingamp”.
Quels sont les dossiers actuellement sur votre bureau ?
Il y a beaucoup de projets en cours et qui vont se mettre en réalisation. Cela a commencé avec l’anneau de Cadolan. Demain, ce sera les travaux du parcours sportif, le chateau de Pierre II, les ponts et le projet de passerelle.
Depuis plusieurs mois, vous insistez beaucoup sur le Trieux. C’est une de vos priorités ?
Tout cela rentre dans une demande plus générale. Pour être une collectivité attractive, il faut être reconnu par des marqueurs. Nous avons déjà le football. Au fur et à mesure, il faut faire en sorte qui Guingamp apparaisse comme une ville d’eau. La passerelle sera un élément essentiel pour redorer le cadre de vie. Cela favorisera l’envie de s’installer.
Chacun pourra s’emparer de ce label, l’utiliser à son gré pour en faire une arme commerciale
Car le nombre d’habitants dégringole…
Nous avons perdu de la population. C’est notre ambition de l’augmenter. Je m’emploie à faire en sorte qu’on connaisse une croissance démographique.
De façon plus personnelle, quel regard portez-vous sur la nouvelle communauté de communes ?
Elle va s’installer, se mettre en place. Il va y avoir une première phase d’harmonisation, de mise en oeuvre opérationnelle. Puis, de nouveaux projets pourront émerger.
Ressentez-vous l’envie d’en être le président ?
J’ai envie (il marque une pause) de ne rien dire. Je n’ai pas envie de m’exprimer sur ça.
Et le label « Made in Guingamp » que vous imaginiez… Où ce projet en est-il ?
Il avance. Nous avons travaillé dessus cet été et il va être mis en place dans les mois qui viennent. Ce label servira à promouvoir les activités. Chacun pourra s’en emparer, l’utiliser à son gré pour en faire une arme commerciale. Nous avons élaboré une charte très large, très ouverte. Actuellement, nous travaillons sur une visuel propre.
Comment ce label fonctionnera-t-il ?
Il n’y aura pas de contrepartie. L’idée, c’est d’offrir un outil de promotion à nos entreprises, nos commerçants, nos artisans.