Sandrine Le Négarat est la cantinière de l’école publique laïque Erik-Orsenna, à Plouëc-du-Trieux, entre Guingamp et Paimpol
À l’école publique laïque Erik-Orsenna, la cantinière Sandrine Le Négarat fait mitonner de bons petits plats pour les élèves. Ici la cuisine se fait sur place et avec des produits locaux.
L’école compte 72 élèves, de la petite section au CM2. Tandis que les élèves rentrent en classe, Sandrine Le Négarat s’active déjà dans la cuisine de la cantine municipale
Dès 8 h, elle commence la préparation de la soixantaine de repas qui seront servis le midi. Seule aux fourneaux, elle est appuyée par une équipe pour le service des repas aux enfants le midi. « Il y a une dizaine d’années, lorsque je suis arrivée, on ne faisait quasiment que des boîtes de conserve. Maintenant tout est fait sur place et uniquement avec des produits frais », explique avec sourire la cantinière, Sandrine Le Négarat.
Achat local
La municipalité a fait le choix du frais et du circuit court. « Petit à petit, on a évolué dans la préparation. Il y a près de cinq ans que nous sommes passés en légumes bio. La viande vient d’un boucher de Pleudaniel. Les fruits arrivent d’un producteur en verger bio, de Pluzunet depuis cette année et avant de l’est du département. Les légumes sont frais et du coin. Ici lorsqu’on mange de la purée ou des frites, c’est de la vraie purée et de vraies frites avec des pommes de terre épluchées sur place le matin ! Le poisson est acheté en local, à Pêcheur d’Armor, et préparé sur place… », explique la cantinière.
Le souci de la qualité
L’approvisionnement se fait aussi par agrilocal 22.
Les produits frais c’est plus agréable à travailler, et c’est surtout plus agréable à manger pour nos petits. Je prends plaisir à leur préparer de bons repas avec de bons aliments. On essaie de faire goûter de tout aux enfants et leur faire découvrir de nouvelles choses
C’est ainsi que Sandrine fait aussi des repas thématiques : repas crêpes-galettes, pizzas, et bientôt un moules-frites.
« L’an dernier nous avons mis une boîte à idée et fait un questionnaire aux élèves afin de savoir ce qui allait, ce qui n’allait pas et ce qu’ils voulaient manger en particulier. Les moules-frites ont été l’une de leurs propositions ».
Mais Sandrine est aussi attentive à d’autres aspects : « On fait attention à la portion servie aux enfants afin qu’il n’en reste pas plein dans l’assiette. Mais en préparant du frais, les enfants aiment le repas et ne gaspillent pas. En achetant aux producteurs locaux, on achète aussi la juste quantité et il y a moins de gaspillage ».