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Le Bosc-Renoult : peine allégée en appel pour violences conjugales

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Les scènes de violences auraient-elles exagérées ?

Les scènes de violences auraient-elles exagérées ? (©Archives Publihebdos Illustration)

La cour d’appel de Caen (Calvados) a allégé vendredi la sanction prononcée à l’encontre d’un Argentanais de 37 ans, reconnu coupable d’avoir agressé celle qui était alors sa compagne, en mars 2016, à Le Bosc-Renoult.

Condamné en première instance à cinq mois de prison avec sursis, le prévenu a finalement écopé d’une simple amende de 600 euros. Jusque-là inconnu de la justice, l’ancien pompier volontaire devra également verser 800 euros à sa victime en réparation de son préjudice, ainsi que 1 050 euros supplémentaires pour ses frais de justice.

Certificat médical chargé

Ecchymose, traces de strangulation, œdème et hématomes aux deux bras, éraflures au mollet… Le certificat médical de la mère de famille affichait douze mentions. Dans sa plaidoirie, l’avocate de cette dernière a dénoncé « le déchaînement de violences » subi par sa cliente, pour qui elle réclamait un peu moins de 3 500 euros de dommages et intérêts.

En couple depuis quatre ans, cet employé de magasin de bricolage et sa victime entretenaient désormais une relation conflictuelle, voire toxique. « Des disputes, il y en avait plein », a résumé Jean-François Chappe, l’avocat du prévenu. Le jour des faits, sa concubine venait de lui reprocher d’entretenir une relation amoureuse avec une autre femme rencontrée via un site de rencontres sur internet.

Simulation ?

« Elle a découvert des messages sur votre téléphone portable », a précisé Bertrand Castel, le président de la cour. Pris la main dans le sac, l’intéressé a alors tenté de s’emparer de son téléphone avant de pousser violemment sa concubine sur le lit. Présente à l’audience, cette dernière assurait avoir été frappée et empoignée au niveau du cou. « Elle s’est étranglée elle-même », a réagi l’avocat du prévenu, selon qui la mère de famille aurait cherché à faire condamner son ex-compagnon « pour qu’il dégage le plus vite possible ».

« On avait des chevaux à la maison. Il y a des ronces et des clôtures, ça laisse des traces », a ajouté l’ancien pompier, confirmant la thèse de son avocat. Employée au Haras du Pin, la victime était alors en arrêt-maladie après avoir été piétinée par un cheval. « Il a été pris en faute, il ne l’a pas supporté », a estimé pour sa part, l’avocate de la partie civile.

« Cette femme affabule »

Dans son arrêt, la cour d’appel a en revanche confirmé la relaxe prononcée par le tribunal d’Argentan, pour d’autres violences présumées, qui auraient été commises une quinzaine de jours plus tard. La victime assurait avoir reçu un coup de coude au visage lors d’une autre rixe. Seulement, le médecin qui l’avait auscultée n’a constaté la présence d’aucune marque.

« Une seule personne était en colère, c’est bien Mme », a résumé l’avocat du prévenu, qui avait été mordu à la main par son ex-compagne. « Cette femme affabule », a tranché le conseil qui a plaidé, en vain, la relaxe de son client.

BM (PressPepper) pour Le Réveil Normand


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