Le collectif Le PlesSilence avec la députée Cécile Rilhac. (©La Gazette du Val-d’Oise.)
Le collectif Le PlesSilence commence à se faire entendre ! Ces habitants du Plessis-Bouchard (Val-d’Oise), qui se battent pour améliorer leurs conditions de vie de riverains de l’A115, voient leurs propositions enfin entendues.
Une table ronde s’est ainsi tenue en préfecture, vendredi 14 décembre. Si les élus de la Région et du Département s’étaient fait représentés, une adjointe au maire du Plessis-Bouchard, Sylvie Cartier, le sous-préfet Philippe Malizard, ainsi que deux responsables de la Direction des routes d’Île-de-France (Dirif) étaient présents avec le collectif et la députée (La Rem) Cécile Rilhac.
Un projet étudié aux Pays-Bas
Une première avancée pour François Fèvre, porte-parole du collectif, qui avait interpellé la parlementaire sur les nuisances sonores liées à l’A115. L’élue s’étant rendue au domicile du porte-parole en octobre dernier, elle avait été sensibilisée à l’idée d’un mur antibruit à base de bambous.
Un projet pouvant sembler surprenant mais qui est sérieusement étudié aux Pays-Bas.
La députée souhaitait même faire remonter la proposition au ministre de l’Écologie François De Rugy.
Même si le nouveau revêtement phonique posé sur l’A115 entre Sannois et Taverny a amélioré la situation, les riverains souhaitent toujours l’installation d’un mur antibruit, seule solution pérenne à leurs yeux.
« Tout le monde a reconnu qu’il y avait un problème de bruit au Plessis-Bouchard, explique François Fèvre. On nous a fait remarquer que ce n’était pas la seule commune dans ce cas et que nous n’étions pas un point noir, mais cette idée de mur végétal semble séduire, y compris la Dirif, qui va confier au cabinet Cerema la réalisation d’une étude de faisabilité. Les choses avancent dans le bons sens. »