C’était dans l’air du temps depuis plusieurs mois. C’est désormais officiel.
La municipalité d’Andrésy (Yvelines) va s’équiper, à terme, de douze caméras de surveillance, dont la plupart seront implantées sur la voie publique. Le déploiement du dispositif a débuté à la mi-décembre.
Projet estimé à 270 000 euros
Dans un premier temps, cinq caméras seront installées. Deux en centre-ville. La première place du 8-mai-1945 et l’autre aux abords de la mairie, ce qui permettra de surveiller à la fois l’hôtel de ville, l’école de danse Ivry-Gitlis et l’espace Julien-Green.
Une autre assurera la surveillance du centre commercial des Charvaux et deux autres seront positionnées à l’entrée et à la sortie du tunnel du Ponceau.
Plusieurs sortes de caméras vont être déployées mais la majorité d’entre elles seront de type 360 degrés. Les seules caméras déjà installées concernaient des lieux privés, tels que le complexe sportif Stéphane-Diagana ou encore la résidence pour personnes âgées les Magnolias.
Le coût du projet est estimé à 270 000 euros, dont une partie est financée par la Région Île-de-France.
Problèmes de sécurité
« Il était nécessaire de nous en équiper, insiste Hugues Ribault, maire (Dvd) d’Andrésy. Même si l’on ne doit pas faire partie des communes les plus insécurisées et/ou insécures, il existe des problèmes de sécurité en ville. »
Parmi eux, les feux de voitures ou encore les vols sur des véhicules en stationnement font partie des incivilités constatées dans la commune.
Ce dossier de la vidéosurveillance était pourtant en stand-by depuis trois ans. À l’époque, l’élu espérait obtenir des subventions de la part de l’État, qui accordait un fonds interministériel de prévention de la délinquance. « Les subventions ne sont jamais venues et l’information nous a été donnée très tardivement », regrette le maire.
Malgré ce revers, la municipalité a tout de même décidé d’enclencher le processus.
« Nous nous sommes rapprochés du syndicat mixte ouvert Yvelines Numérique, qui nous a aidé d’un point de vue technique et financier à mettre au point le système de vidéosurveillance », précise Hugues Ribault.
Un système de contrôle a posteriori sera mis en place dans un premier temps. À terme, le système devrait être raccordé à un centre de contrôle qui permettra d’intervenir en direct lorsqu’une incivilité sera constatée.