Le 8 janvier, la juge d’instruction a rendu une ordonnance de non-lieu suite à la plainte pénale déposée par les victimes de l’amiante de la DCN à Cherbourg en 2005.
A LIRE AUSSI : L’émouvant témoignage d’un homme secouru par la SNSM de Goury
Après 14 ans d’instruction, la décision sonne comme une « insulte à la mémoire », de ceux qui ont disparu, s’insurge Pascal Canu, le président de l’Adeva. Rappelons que les maladies dues aux fibres d’amiante peuvent se déclarer 20 voire 30 ans plus tard.
Pascal Canu note :
La juge ne nie pas l’existence des maladies liées à l’amiante. Elle ne remet pas en cause la maladie professionnelle. Mais, ne pouvant dater le début du processus pathologique dû aux fibres d’amiante et donc précisément la date de l’empoisonnement, elle affirme qu’elle ne peut pas établir une corrélation entre la maladie et les responsables. Elle ne peut imputer clairement la responsabilité à telle ou telle personne.
La décision est donc prise de ne reconnaître aucun responsable mais l’Adeva fera appel ce non-lieu. D’autres actions qui n’ont pas encore été définies vont être mises en place.
A LIRE AUSSI : La Hague : la justice confirme la suspension du DGS soupçonné de harcèlement
Face à une telle décision, la colère est présente mais pas l’abattement. Il l’affirme : « Nous irons en cassation, s’il le faut. Les Cherbourgeois sont des Warriors ! »