Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 19125

Trophée Jules Verne : Yann Guichard et Spindrift 2 sont passés en code vert, départ imminent de Brest

$
0
0
Spindrift 2, en stand-by au port du Château, ici le jour de son arrivée à Brest, mardi 11 décembre 2018

Spindrift 2, en stand-by au port du Château, ici le jour de son arrivée à Brest, mardi 11 décembre 2018 (© Yannick Le Bris – ShipShape – Photos de navires).

Yann Guichard et ses onze hommes d’équipage devraient s’élancer à bord de Spindrift 2, mardi 15 janvier 2019, après avoir quitté, dans l’après-midi, le port du Château à Brest, où il est en stand-by depuis mardi 11 décembre 2018, pour aller franchir la ligne de départ devant Ouessant.

Le code est passé au vert  pour partir à la conquête du trophée Jules-Verne, record autour du monde à la voile en équipage. Détenu depuis 2017 par Francis Joyon et ses hommes sur Idec en 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes. 

Tout le monde était à poste lundi 14 janvier à Brest, pour terminer le ravitaillement en frais et pour les ultimes préparations du grand trimaran à ce tour du monde. 

LIRE AUSSI – Trophée Jules Verne : Francis Joyon boucle le tour du monde en 40 jours

Il s’agit d’une nouvelle tentative pour le skipper du trimaran géant noir et or et son équipage. 

LIRE AUSSI – Trophée Jules-Verne : faux départ pour Spindrift 2 de retour à Brest

«Nous sommes capables de battre le record»

Du côté de Spindrift racing, l’écurie de course au large et à la voile, la confiance semble de mise. Expliquant, dans un communiqué que «si le temps réalisé par Idec Sport en 2017 frôle les 40 jours (soit la moitié du tour du monde écrit par Jules Verne), descendre sous la quarantaine reste tout à fait réalisable avec Spindrift 2 si les conditions météorologiques sont favorables».

Yann Guichard y croit également : 

Nous sommes douze à bord contre quatorze en 2015, mais on a aussi un mât plus petit.
En dessous de vingt nœuds de vent, nous sommes moins performants en VMG (capacité d’un voilier à descendre dans l’axe du vent). Il nous faut donc des conditions un peu plus soutenues : les phases de transition risquent d’être un peu plus difficiles s’il faut faire du VMG.
Sur le papier, le trimaran a au moins le potentiel du multicoque de Francis Joyon, voire plus dans certaines conditions : avec une météo semblable à la sienne, nous sommes capables de battre le record. Maintenant, il faut que toutes les étoiles s’alignent… 

Franchissement de la ligne dans la nuit de mardi à mercredi

Et le skipper de revenir sur le départ programmé :

Nous sommes en stand-by depuis le 5 novembre 2018 et avons rallié Brest plus d’un mois plus tard qu’envisagé.
Il n’y a eu aucune opportunité de partir pour le tour du monde : je n’ai jamais vu un hiver comme celui-là !
Là, nous devrions franchir l’équateur après cinq jours environ : nous risquons de partir en avant d’un front, donc au près en bâbord, ce qui est un peu atypique. Car si nous attendons le passage du front, nous pourrions nous faire manger par l’anticyclone des Açores.

Nous devrions quitter les pontons du port du Château à Brest dans l’après-midi de mardi (15 janvier 2019) pour rejoindre Ouessant et partir au cœur de la nuit, entre minuit et trois heures : nous allons affiner tout cela…

En s’élançant dans la nuit de mardi à mercredi, l’équipage projette un passage de l’équateur après cinq jours de mer et un enchaînement dans l’Atlantique Sud qui pourrait lui permettre de franchir la longitude du cap de Bonne-Espérance en moins de douze jours… Or, c’est cet enchaînement que le routeur à terre Jean-Yves Bernot souhaite accrocher afin d’entamer l’océan Indien dans de bonnes conditions.

Être en avance à l’entrée de l’océan Indien

Yann Guichard conclut :

 Il restera l’inconnu du Pot au Noir mais à cette période, c’est souvent pas mal et là, nous voyons que les alizés sont plutôt parallèles entre le Nord et le Sud. Et l’Atlantique Sud n’est pas bloqué. Mais à dix jours, les prévisions sont moins fiables. Nous espérons être dans le bon timing pour attraper une dépression au large du Brésil. Il serait bien d’avoir une journée d’avance à l’entrée de l’Indien… Océan que Francis Joyon avait traversé dans des temps records : il sera difficile de faire mieux.

L’ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2 
Yann Guichard (skipper)
Erwan Israël (navigateur) 
Jacques Guichard (chef de quart/barreur-régleur) 
Christophe Espagnon (chef de quart/barreur-régleur)
Xavier Revil (chef de quart/barreur-régleur) 
François Morvan (barreur-régleur)
Thierry Chabagny (barreur-régleur) 
Sam Goodchild (barreur/numéro un) 
Erwan Le Roux (barreur-régleur) 
Duncan Späth (barreur-régleur)
Benjamin Schwartz (barreur/numéro un) 
Jackson Bouttell (barreur/numéro un) 
Sans oublier le routeur, Jean-Yves Bernot. 


Viewing all articles
Browse latest Browse all 19125

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>