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Trois Gilets jaunes interpellés près du Havre, à cause d'une statue injuriant la police

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Trois Gilets jaunes ont été interpellés, lundi 14 janvier 2019 près du Havre, pour outrage.

Trois Gilets jaunes ont été interpellés, lundi 14 janvier 2019 près du Havre, pour outrage. (©SL / 76actu / Illustration)

Il y a eu de l’agitation, parmi certains Gilets jaunes : dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 janvier 2019, trois militants du mouvement ont été interpellés à Gonfreville-l’Orcher, près du Havre (Seine-Maritime). Ils ont été arrêtés pour « outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Et non pour leur rôle supposé d’organisateurs de l’acte IX, qui s’est déroulé samedi 12 janvier. 

Interpellés pour outrage, pas pour organisation de l’acte IX

Dimanche 13 janvier, le premier acte s’est joué au rond-point des Huit-Fermes, lieu habituel de blocage des Gilets jaunes havrais. Des policiers qui s’y sont rendus ont noté la présence « d’un totem qui disait ACAB », note une source judiciaire. ACAB – All cops are bastards – est une insulte bien connue envers la police. Les policiers ont donc décidé de contrôler les identités des trois hommes présents aux abords du « totem mesurant deux mètres de large et avec des lettres hautes de 60 centimètres » ». 

Plus tard dans la nuit, vers 00h20, les trois hommes âgés de 27, 28 et 34 ans ont été arrêtés et mis en garde à vue pour « outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Il n’est pas établi qu’ils soient à l’origine du « totem », mais leur présence suffit « à les associer à ce qui est écrit », explique notre source. Avant leur interpellation, qui n’est pas liée à leur rôle dans le mouvement, le totem a été détruit. Au sujet de ces faits, les trois hommes seront convoqués en août 2019 devant le tribunal correctionnel du Havre.

Les interpellés de l’acte IX convoqués au tribunal

Tribunal qui devra aussi statuer sur 18 des 22 interpellés du samedi 12 janvier, lors de l’acte IX. Ils avaient été appréhendés pour « participation à un attroupement armé » pour la plupart, les armes étant les galets de la plage, où des heurts avec les forces de l’ordre ont éclaté. Une seule de ces affaires a été caractérisée de « violences volontaires ». Un cas concerne une rébellion et un autre une possession de stupéfiants. 

Quatre personnes n’ont pas été placées en garde à vue après avoir été interpellés. Deux hommes, équipés de casques et de masques sans pièce d’identité ont été emmenés pour une vérification d’identité, qui dure quatre heures. Une autre personne a été relâchée car l’infraction reprochée n’était pas caractérisée.

LIRE AUSSI : Acte IX des Gilets jaunes en Seine-Maritime : une deuxième partie de journée sous tension

Enfin, un dernier avait été pris en charge par les pompiers à cause d’une plaie au cou subie « au moment de la dispersion », explique une source judiciaire, mais dont l’origine exacte est inconnue. Juste avant, l’homme avait été filmé en train de jeter des galets sur les forces de l’ordre, accroché à une rambarde car trop ivre.


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