Les objets trouvés de l’Éclaireur-La Dépêche constituent une vraie caverne d’Ali Baba.
« Où sont mes lunettes ? », « J’ai paumé les clés de la voiture »… Ne cherchez plus, elles sont peut-être au journal L’Éclaireur-La Dépêche.
Des lunettes à perte de vue, des téléphones portables qui n’ont plus d’abonné, des alliances sans mariés, des doudous abandonnés, la liste des objets trouvés à L’Eclaireur-La Dépêche est longue.
Depuis des décennies, notre bureau recueille les objets trouvés. Et lorsqu’en 2003, l’agence est passée de la rue Notre Dame à la rue des Bouchers, les objets perdus (ou retrouvés) ont été emportés dans les cartons du déménagement. C’est donc une vraie caverne d’Ali Baba qui est stockée au fond d’une armoire.
Pas de quoi constituer un trésor puisque la valeur marchande de la plupart des objets est dérisoire.
Mais pour les propriétaires de ces lunettes ou téléphones, il ne fait aucun doute que la perte a été sèche. Au moins une trentaine de paires de lunettes de vue, une bonne dizaine de téléphones, près d’une centaine de clés (voiture, maison et même coffre-fort), s’accumulent dans nos locaux depuis parfois des décennies.
Mais beaucoup d’objets sont récents. Parmi les originalités, il y a une chaussure pour enfant, une basket, une trousse d’écolier, des piles pour sonotone et même une alliance sur laquelle figure une inscription pour Marc et Rachel. Celui ou celle qui viendra la récupérer devra nous donner le mois et l’année du mariage (c’est écrit à l’intérieur). Même chose pour cette médaille de baptême dont nous avons le mois et l’année.
Les objets trouvés de l’Éclaireur-La Dépêche constituent une vraie caverne d’Ali Baba.
Une trottinette laissée par les gendarmes
Mais Florence qui est à l’accueil du journal depuis plus de 20 ans, se souvient de l’objet le plus insolite qui nous a été rapporté. Une trottinette électrique amenée au journal par les gendarmes, lesquels n’avaient pas de place pour la stocker. La machine a finalement retrouvé son propriétaire.
Aujourd’hui, notre page Facebook a un peu pris le relais de cette tradition locale. Désormais, les photos des objets trouvés nous sont envoyées en message privé. Nous les relayons parfois. Et ça fonctionne plutôt bien. Alors si vous reconnaissez l’un de ces objets, passez nous voir à l’agence.