Lundi 12 novembre, dans un premier temps, Laurent Nuñez, secrétaire d’État à l’Intérieur, s’est rendu sur un point de contrôle à la barrière de péage de Coutevroult, sur l’A4. L’occasion pour lui de faire un point avec la gendarmerie et les CRS sur les moyens disponibles en Seine-et-Marne.
Pendant ce contrôle, lundi 12 novembre, il a rappelé que la sécurité routière est l’une de ses priorités.
Il y a encore beaucoup trop de morts sur les routes, il faut sévir avec fermeté. La vitesse reste une cause essentielle de la mortalité aujourd’hui.
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Dépistage de stupéfiants
Le secrétaire d’État est ensuite allé à Collégien, sur le bord de la départementale 471 où un important dispositif de police était déployé. Quarante-quatre policiers réalisaient un contrôle : stupéfiants, ceinture, portable, vérification de papiers… Tout était passé au crible.
L’occasion pour les forces de l’ordre de présenter leur nouveau système de dépistage salivaire qui peut détecter jusqu‘à neuf sortes de drogues en cinq minutes. « Nous en utilisons près de vingt par semaine, nous sommes à flux tendu. Nous accentuons les contrôles de dépistage car le cannabis est bien présent et l’héroïne est de retour », a confié Eric Slangen, commissaire divisionnaire, au commissariat de Noisiel.
Les chiffres de l’accidentologie
La préfecture de Seine-et-Marne a annoncé les chiffres de l’accidentologie au 31 octobre.
809 : c’est le nombre d’accidents sur les routes en Seine-et-Marne, soit 14 % de plus qu’en 2017.
58 : personnes ont trouvé la mort à cause d’un accident de la route, soit 17 % de moins que l’an passé.
1 055 : personnes ont été blessées sur les routes en 2018, ce qui correspond à une hausse de 6 % par rapport à 2017.
288 : conducteurs et/ou passagers ont été hospitalisés suite à un accident de la route, c’est 35 de moins qu’en 2017.