Elus, associations et habitants s’étaient opposés à ce projet à de nombreuses reprises ces dernières années. Et pourtant, ce lundi 11 février, la préfète de Seine-et-Marne Béatrice Abollivier a donné son accord pour l’installation du projet Terzéo.
L’usine de traitement de déchets BTP doit s’implanter sur un terrain à proximité d’une zone classée Natura 2 000, à cheval entre Villenoy et Isles-lès-Villenoy, dans le Pays de Meaux. Ce projet prévoit le stockage et l’enfouissement de six millions de tonnes de déchets dangereux sur une friche industrielle, ancienne propriété de la sucrerie Tereos, plus connue sous le nom Béghin Say. Un terrain où des bassins sont déjà pollués à l’arsenic.
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Un communiqué de presse de la préfecture, diffusé aujourd’hui en fin d’après-midi, annonce :
La Préfète de Seine-et-Marne a signé aujourd’hui l’arrêté autorisant la société Terzéo à exploiter son installation de valorisation de granulats après qu’un accord a été trouvé pour dépolluer les terres confinées de la friche des anciens bassins de la sucrerie de Villenoy.
Avant de poursuivre :
Cet arrêté a été pris après que toutes les parties ont été entendues à l’occasion notamment de l’installation de la commission de suivi du site. Les associations y ont exprimé leur point de vue sur le projet et ont entendu les réponses faites par le futur exploitant notamment sur les mesures prises pour répondre aux réserves de la commission d’enquête.
Un accord donné alors que le 21 janvier dernier, le député Jean-François Parigi et Jean-François Copé, maire de Meaux, avaient écrit au ministre de l’écologie François de Rugy pour lui demander un entretien et leur permettre d’expliquer les raisons de leur opposition à ce projet.
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