Des incidents avaient éclaté devant plusieurs lycées du Val-d’Oise en marge des manifestations lycéennes en décembre dernier, notamment devant le lycée Jacques-Prévert de Taverny. (©Illustration T.H.)
Des incidents qui éclatent devant le lycée La Tourelle de Sarcelles (Val-d’Oise) en marge des manifestations lycéennes contre parcoursup, à la fin de l’année 2018. Des enseignants agressés et aspergés de White spirit® par des élèves.
Deux mois après ces faits de violence, deux adolescents de 16 et 17 ans, domiciliés à Sarcelles, ont été interpellés par les policiers de la sûreté départementale (Sd) du Val-d’Oise. Présentés à un juge des enfants du tribunal de Pontoise au terme de leur garde à vue, ils ont été mis en examen pour violences volontaires aggravées.
Trois enseignants portent plainte
Le 4 décembre dernier, trois enseignants du lycée La Tourelle, une jeune femme 25 ans et deux hommes de 42 et 60 ans, portent plainte après avoir été victimes de violences. Ils ont notamment été aspergés de liquide inflammable lors d’une manifestation qui s’est déroulée devant l’établissement scolaire.
Leurs témoignages ainsi que l’exploitation des images de vidéo surveillance permettent aux enquêteurs de la Sd d’identifier les auteurs.
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Interpellés mercredi 20 février, les deux adolescents ont partiellement reconnu les faits au cours de leur garde à vue. Le premier a expliqué que son camarade lui avait remis la bouteille contenant le White spirit®. Voulant l’utiliser pour incendier une poubelle, il l’en avait finalement aspergé un enseignant qui s’approchait de lui afin de l’obliger à s’éloigner.
Les deux adolescents laissés libres
Le second adolescent a affirmé aux policiers qu’il avait ramassé cette bouteille par terre devant le lycée alors qu’il était venu pour participer au blocus. Il a reconnu avoir agressé des enseignants et jeté du liquide inflammable sur l’un d’eux. Il n’a toutefois pas confirmé qu’il avait remis cette bouteille à son copain, expliquant qu’il ne se savait plus ce qu’il en avait fait par la suite.
Après leur mise en examen, les deux jeunes ont été laissés libres et remis à leurs parents.