Juliette Galabert et Frédéric Valletoux sur la terrasse qui surplombe la cour intérieure de l’hôtel (©La Rep 77)
Du cachet et de l’histoire, l’hôtel Napoléon n’en manque vraiment pas. Cette institution bellifontaine était fermée pour raisons administratives depuis plusieurs années et pour cause : « il n’avait pas fait l’objet de travaux depuis des années et ne respectait pas les normes de sécurité. J’ai dû prendre la décision de le fermer après avoir reçu de nombreuses injonctions de la préfecture », explique le maire Frédéric Valletoux.
Un couloir de nage et un SPA
Son restaurant, la Table des Maréchaux, a continué de fonctionner jusqu’en septembre, en attendant le grand projet qui allait permettre à l’hôtel de reprendre vie pour de bon. C’est la société A7 Aménagement, spécialisée dans les hôtels de prestige, qui a décidé de relever le défi. L’entreprise possède notamment le Chat Noir dans le 18e ou Eugène en ville dans le 9e. : « Le but, c’est de conserver le style napoléonien de l’hôtel en le modernisant », indique Juliette Galabert.
Sur place, on découvre un hôtel « dans son jus », avec ses reliques d’un ancien temps et ce charme si caractéristique. « On va remettre le salon en valeur, et mettre la réception à la place de l’actuelle cuisine. Le grand plus sur lequel on va faire beaucoup d’effort, c’est cette incroyable cour intérieure », ajoute Mme Galabert.
L’hôtel va être rénové en profondeur (©La Rep 77)
Spectaculaire, avec ses larges balcons accessibles depuis les chambres, la cour est effectivement l’âme du lieu. Dans les différents étages, il y a beaucoup de travail à faire pour remettre les 55 chambres au goût du jour. « On veut vraiment garder le thème napoléonien, mais en apportant plus de confort ».
Certaines chambres, petites, vont être agrandies, alors que l’établissement va monter en gamme avec un bassin de nage et un SPA en sous-sol. Un espace bar accessible en journée va venir ajouter un « plus » à un établissement qui aura pour mission d’attirer les touristes. Mais avant cela, le chantier est d’importance. Les travaux de démolition vont commencer, un ascenseur va être aménagé et les promoteurs, qui attendent encore les autorisations administratives, espèrent ouvrir dans un délai de 12 à 14 mois.
« C’est étonnant, les Bellifontains viennent nous voir spontanément pour nous demander ce que l’on fait, quel est le projet », sourit Juliette Galabert. Encore un peu de patience avec un retour qui s’annonce… impérial.
Yoann VALLIER