Selon nos informations, les gendarmes enquêtent non seulement sur l’incendie de la caserne des pompiers des Pieux, dont l’origine criminelle ne fait guère de doute, mais aussi sur le vol de 50 000 euros.
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Cette somme, qui correspond au fruit de la vente des calendriers 2019, était conservée à l’intérieur d’un coffre-fort situé dans les locaux de l’Amicale des sapeurs-pompiers des Pieux.
Lors d’un premier feu, fin février
En réalité, ce vol est survenu quelques jours auparavant.
Un premier feu s’était déclaré dans ces mêmes locaux, dans la nuit du 26 au 27 février.
Lors des premières constatations après l’incendie, le président de l’Amicale avait constaté que l’argent avait disparu.
Une première enquête avait alors été ouverte par la brigade des Pieux, et des scellés interdisaient l’accès au local associatif.
Est-ce cette enquête qui a fait peur à l’auteur du vol ? A-t-il voulu, en revenant sur les lieux et en allumant un deuxième feu, effacer d’éventuelles traces de son passage qui auraient permis de remonter jusqu’à lui ?
Les enquêteurs se posent évidemment ces questions.
Des auditions toujours en cours
Au sein des sapeurs-pompiers, on s’interroge aussi. Seuls les sapeurs-pompiers (ou des proches) connaissaient l’existence de ce coffre dans un bâtiment ne bénéficiant pas d’une alarme anti-intrusion.
L’auteur des faits devait par ailleurs être très bien informé pour savoir qu’une somme aussi importante était stockée à cet endroit.
Enfin, seule une poignée de personnes disposaient du code d’ouverture.
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Contactée, la gendarmerie a simplement répondu que des auditions sont toujours en cours. De son côté, le président de l’Amicale s’est refusé à tout commentaire.