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Marmande : Sahel-Amitié, le retour

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Le château d'eau monté par les Marmandais.

Le château d’eau monté par les Marmandais. (©Photo DR)

La délégation partie à Yaguiné, on reconnaît Bernard Antoine, debout, deuxième à gauche et Jean-Pierre Darroman, assis, tout à droite.

La délégation partie à Yaguiné, on reconnaît Bernard Antoine, debout, deuxième à gauche et Jean-Pierre Darroman, assis, tout à droite. (©Photo DR)

On se souvient du centime de la solidarité sur les factures d’eau des Marmandais. La municipalité a mis un terme en 2018 à ce prélèvement aussi minime soit-il, en grande partie parce que l’association qui en héritait, Sahel-Amitié, n’effectuait plus de missions au Mali.

C’est à Yaguiné que des volontaires bénévoles se sont régulièrement déplacés depuis 1986, année de la création de l’association humanitaire, pour venir en aide à des populations démunies au possible. Pas d’eau, pas d’électricité. Le minimum de confort pour vivre. 

Un château d’eau monté par les Marmandais

L’aide de la délégation marmandaise a grandement facilité le quotidien des habitants de cette ville du désert du Sahel, grâce à l’installation d’un château d’eau alimenté par une pompe et un générateur. Or ce dernier est très vite tombé en panne. Les tensions survenues ces dernières années en Afrique et la présence pas si éloignée des terroristes d’Aqmi ont contraint l’association à suspendre ses interventions.

Mais grâce à Afrique-Amitié, l’association bordelaise bien épaulée par Bordeaux-Métropole et l’agence de l’eau Adour-Garonne, une nouvelle expédition a pu être menée à la fin du mois de février. Sahel-Amitié a pu déléguer Bernard Antoine et Jean-Pierre Darroman, partis avec 16.000€ de subvention municipale, pour relancer ce soutien à Yaguiné qui portera sur la remise en marche du château d’eau. 

Il reste à retrouver les moyens financiers de faire perdurer cette action solidaire, sachant comme le précise Jean-Pierre Darroman: «Plus la population aura les moyens de vivre en autonomie sur place, moins elle sera tentée de quitter le pays». 

A lire aussi : Garorock soutient les associations locales


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