Le week-end s’annonçait calme pour le piquet de grève au centre pénitentiaire d’Alençon-Condé. En vain. A 16 h 30, ce samedi 9 mars, les surveillants mobilisés pour assurer le blocage de la maison centrale ont vu débouler un escadron de gendarmes mobiles d’Argentan.
Comme le deux jours précédents, le commissaire est venu les sommer de dégager la voie avant que les forces de l’ordre n’interviennent.
#Alencon #CondeSurSarthe #prisons Les gendarmes mobiles tentent de lever le blocage du centre pénitentiaire assuré par les surveillants depuis quatre jours pic.twitter.com/f3fW7bOHL1
— Karina Pujeolle (@KarinaPujeolle) March 9, 2019
A nouveau, aucun des surveillants n’a bougé et les gendarmes mobiles ont dû recourir à la force et au gazage pour créer la dispersion des manifestants, soutenus ce samedi, par une dizaine de gilets jaunes.
Les Eris (Equipes régionales d’intervention et de sécurité) qui assuraient le fonctionnement du centre pénitentiaire depuis la veille, ont ainsi pu être relayées.
#Alencon #CondeSurSarthe #Prisons Les gendarmes mobiles ont dégagé l’entrée du centre pénitentiaire pour faire passer la logistique comme les deux jours précédents pic.twitter.com/T4u4kR0txP
— Karina Pujeolle (@KarinaPujeolle) March 9, 2019
Les gendarmes mobiles ont alors rebroussé chemin, laissant le champ libre aux surveillants qui ont repris le blocage et qui n’excluent pas un scénario identique, demain, dimanche 10 mars, dans la matinée.